Nuances entre la vénération, la dévotion et l’adoration

Étymologiquement, la vénération signifie : « Offrir révérence et respect ». C’est un acte qui permet d’honorer Dieu, la Sainte Vierge ou même un objet sacré, comme une relique.

Elle s’adresse surtout aux images sacrées, aux Saints et aux anges. La vénération de ces derniers a pour but, un rapprochement de l’homme au ciel et à Dieu.

Elle ne doit pas être confondue avec l’idolâtrie. Car la vraie vénération a pour but ultime Dieu.

Le concept de dévotion, vient du mot latin « dévotione », qui est un concept spirituel très profond.

Elle exprime un sentiment d’amour profond et inconditionnel envers Dieu. C’est une transcendance de l’homme en outrepassant ses limites.

La dévotion présuppose une soumission spontanée et heureuse envers, qui nous considérons comme étant supérieur.

C’est aussi, un concept qui offre un modèle de vie qui peut être suivi tant par les laïcs que par les prêtres, outre à un profond subjectivisme dans les pratiques de dévotion personnelle.

L’adoration indique l’acte de prier, de glorifier, de louer et d’honorer Dieu.

C’est en elle que réside la clé de voûte de la religion même, le cœur du rapport de chaque Fidèle, créature avec son créateur.

Alors que la vénération peut s’adresser aux saints et aux anges, l’adoration est seulement pour Dieu.

C’est donc un mot qui dérive du latin  » adoratio de oro: « Je prie. »

Adorer Dieu signifie le prier. Ce n’est pas uniquement prier ou se rendre à l’église.

Chacun doit trouver en soi, dans son propre cœur, la meilleure manière pour l’adorer, même en chantant, en dansant et en jouant de la musique.

Elle est pratiquée aussi en communion avec les autres Fidèles à l’occasion de la messe et des célébrations religieuses de tous genres. Il s’agit à la fois d’un acte individuel et communautaire.

Il faut rappeler qu’il existe aussi l’adoration eucharistique, avec laquelle on adore, la présence de Jésus-Christ dans l’eucharistie, mérite un discours à part.

Elle est une démonstration de foi et d’amour envers Dieu, qui s’est fait homme pour notre salut et qui, a choisi de rester parmi nous après son sacrifice, en revenant se manifester dans le très Saint Sacrément, jusqu’à la fin des temps.

La rédaction