Les jeunes filles de Lomé posent la problématique de l’égalité genre
« Pour nous jeunes filles, nous devons comprendre que le 8 mars n’est pas une fête mais plutôt une journée de réflexion ou il faut faire le bilan des acquis en matière des droits des femmes et de définir de nouveaux moyens d’actions pour continuer la lutte, » a déclaré, Blandine Gbikpi Benissan, Chargée de la promotion Féminine au bureau Diocésain du Conseil de Coordination de l’Action Catholique des Jeunes (CCACJ) Lomé, à l’entame de la commémoration, hier dimanche 13 mars, de la Journée Internationale des Droits des Femmes. C’était autour d’une table ronde à la grotte de la paroisse universitaire Saint Jean de Lomé.
Placé sous le thème « L’Eglise Catholique face à la problématique de l’égalité genre », les jeunes filles de l’archidiocèse de Lomé ont écouté le Père Martin Apetoh, Formateur au petit séminaire Saint Pie X (10) d’Agoe-nyive qui a posé la Notion du genre, la problématique de la théorie genre, et les avancés. Pour le Père Apetoh, l’homme a ses forces propres que la femme n’a pas, de même que la Femme a ses forces que l’homme n’a pas, il prône une équité genre. Il avait pour discutante Martine Adanlete.
En outre, les femmes du Renouveau Charismatique Catholique de Lomé, les Femmes Amazones et la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille ont partagé leurs expériences aux côtés des jeunes filles. Elles ont a tour à tour exposées les actions qu’elles mènent à l’endroit de la jeune fille pour son épanouissement.
Signalons que cette table ronde a réuni les jeunes filles des différentes paroisses de l’archidiocèse de Lomé.
En français, on dit « égalité des sexes ». Un « mot » peut être de genre féminin ou masculin, mais un être humain est de sexe féminin ou masculin. Le mot « genre » appliqué aux êtres humains implique automatiquement et obligatoirement l’homosexualité, lesbianisme, transsexualisme, bisexualité, homme et femme. Ce mot ne peut être employé dans un ambiance chrétien. On ne peut faire la promotion du genre sans faire la promotion de l’homosexualité, car l’un implique l’autre. La vraie promotion de la femme passe par le christianisme et non par le genre. Le genre est un piège.