Sainte Vierge Euphrosyne
Sainte Vierge Euphrosyne de son vrai nom Euphrosyne smaragde, est née en 414, à Alexandrie en Égypte. Enfant unique d’une famille dont ses père et mère étaient au crépuscule de leur vie, avant de l’avoir eue. Prénommée Euphrosyne, qui signifie « Allégresse », tout en elle, était miracle. Puisqu’elle est le fruit de la rencontre spirituelle de paphnuce, sa mère, qui fréquentait régulièrement les monastères, et, d’un moine.
À 18 ans, quand son père voulut la marier, Paphnuce, conduit sa fille près d’un abbé, qui, avait prié pour sa naissance et l’a béni. L’abbé donna à Euphrosyne, une grande leçon sur la Virginité avant la bénédiction. Elles restèrent avec lui pendant trois (03) jours.N’ayant pas le désir de se marier, elle voulut donner sa vie à Dieu de façon extraordinaire. Alors Euphrosyne, s’habilla en homme et quitta la maison la nuit. Puis elle se rendit le lendemain au monastère, qu’elle avait visité avec son père et demanda de rester, et changea désormais de nom en s’appelant Smaragde.
Euphrosyne disparue, Paphnuce retourna au monastère où il avait emmené sa fille et supplia l’abbé de prier pour savoir où était sa fille. Ils prièrent pendant sept (07) jours. Euphrosyne aussi, priait pour contrecarrer le plan de ses parents. Et la balance pencha de son côté.
Excédée par la disparition de sa fille, Paphnuce retourna vers l’abbé. Sur proposition de l’abbé, Il consulta Smaragde. Pour ne pas être reconnue par son père, elle se couvrit le visage d’un pan de sa robe.
Après prière et discussion, Paphnuce en rentrant dit à l’abbé: les discours de Smaragde m’ont fait beaucoup de bien et c’est presque comme si j’ai retrouvé ma fille.
Smaragde tomba malade et son père arriva au monastère, il se jeta au cou de sa fille et lui dit en ces termes: << vous m’aviez dit que je retrouverais ma fille et voilà que je vous perd comme j’ai perdu ma fille>>. Elle lui demanda de rester trois (03) jours, au bout desquels elle lui relève sa vraie identité et lui demanda de ne rien dire à personne. Elle lui demanda également qu’après sa mort, de la déshabiller lui- même pour la laver. Elle rendit l’âme en 470, soumettant Paphnuce à une vive douleur.
Agapit, l’un des frères non voyant du monastère, qui était entré, alla raconter ce qui s’était passé à l’abbé.
Elle est célébrée le 1er Janvier et reconnue comme sainte par l’église catholique.
Raïssa Agbodji-Koudjigue