Le travail, un porte-bonheur vocationnel de l’Eglise

Ce dimanche l’Eglise, famille de Dieu, a célébré le patron des travailleurs en la personne de Saint Joseph, donnant le ton à cette semaine pour susciter des vocations des fidèles chrétiens. C’est un évènement qui coïncide avec le 1er Mai, en mémoire aux luttes ouvrières pour de meilleures conditions de vie et de travail.

Ces trois évènements en cette seule journée dominicale est un signe providentiel du Maître pour ce mois et une manifestation du ressuscité dans notre vie. Ainsi, l’on doit rendre grâce, tout au plus gloire à Dieu pour le travail que nous venons accomplir sur terre malgré sa pénibilité. Oui, dans la tradition judéo-chrétienne, le travail se présente comme une sanction divine. Mais, tous, nous devons savoir que nous sommes des missionnaires prédestinés à exécuter une tâche, soit elle insignifiante, plein de vices et vocationnelle.

Même si dans ce monde capitaliste dans lequel nous vivons, l’ouvrier est déshumanisé. Il doit rendre une copie propre par un travail bien fait. Puisqu’il est tout aussi faux de s’imaginer que si Adam et Eve étaient demeurés au Paradis, ils n’auraient rien fait d’autre que d’être assis ensemble, chanter des chants pastoraux, et contempler la beauté de la nature. L’ennui les eût torturés.

Il n’y a donc pas de sots métiers dans la vie. Ne pas dénigrer le travail de l’autre reste l’ultime condition car, si nous prenons la place de notre collègue, l’on n’arriverait pas à faire sa tâche aussi bien que lui. Il manquerait toujours sa touche personnelle, qui le rend unique par rapport à nous.

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