Flash True Love Sex n.12 : Sexe ou genre : la contre-révolution.
Plusieurs universitaires suivent virgo-maria.net ; je pense que ces petits articles sur le genre complètent bien leur formation. Dernièrement, un professeur de Médecine a dû s’excuser à ses étudiants d’avoir dit que les personnes de sexe masculin étaient « des hommes ». Mais comment cette idéologie a-t-elle fait pour s’imposer à nous jusqu’à ce point ? En lisant les auteurs à l’origine de l’idéologie gender (John Money, Monique Wittig, Simone de Beauvoir, Jacques Derrida, etc.) qui deviendra ensuite l’idéologie queer (Leslie Feinberg, Aaron Devor, Judith Butler, Beatriz Preciado, etc.), on comprend qu’ils ont tous à la base, à différents degrés, une conviction commune : l’homme ne nait pas mâle ou femelle, mais est sexuellement neutre ; par après, chacun choisit l’orientation qu’il veut.
Dans un article publié sur le n. 207 de la revue italienne Il Timone, « Ne sous-estimez pas les signes de la révolution », Marguerite Peeters, chercheuse renommée dans ce domaine, explique : « La révolution gender s’est amorcée par le féminisme radical américain de l’Après-guerre, quand un certain courant de pensée a commencé à s’en prendre à la maternité, la féminité, la famille basée sur le mariage et à les considérer comme des constructions sociales ennemies de la liberté de la femme. Tout est démarré à partir de la femme qui voulait s’émanciper de l’homme. Ensuite, les réalités de l’activisme gay s’y sont rajoutées jusqu’à arriver à la révolution gender proprement dite. Lors de la Conférence mondiale sur la Femme, qui s’est tenue à Péquin en 1995, convoquée par les Nations Unies, l’Onu a imposé le concept de gender equality, idéologiquement orienté dans le sens d’annuler les spécificités des sexes, en l’insérant dans ses documents officiels. À partir de là, il y eut une forte pression pour appliquer le gender equality partout » par l’UNESCO, des organismes transnationaux comme Amnesty International, Planned Parenthood, à travers la global governance « qui relie au gender une série de concepts toujours plus familiers comme développement durable… la question de la protection de la l’environnement radicalisée en sens anti-chrétien », le « langage inclusif », etc. (cf. p.7).
À toi qui se promène dans les établissements scolaires, religieux ou de santé, pour faire des sensibilisations au nom du gender equality, je te repose encore la question : es-tu vraiment persuadé d’être né sexuellement neutre ?
Comment devons-nous réagir alors ? Marguerite Peeters termine son article en disant : « expliquer, former, encourager nos proches à ne pas céder aux compromis, si nous voulons être ce à quoi nous sommes appelés, lumière du monde ». Sur ces paroles, je te dis à la prochaine.
Chevaliers de la Charité
