Flash True Love Sex n.19 : Genre, surpopulation et mondialisation
Au mois d’août dernier, le conseiller du Forum Economique Mondial Yuval Harari, un des nombreux mondialistes qui ambitionne d’utiliser le système des contacts numériques pour enrayer les maladies, considère que les droits de l’homme sont une pure « construction » et que la recherche du pouvoir est plus importante que la recherche de la vérité objective, vient de déclarer que la majorité des habitants actuels de la terre sont inutiles. Je ne sais pas s’il se classe dans liste des inutiles, mais il faut prendre acte que ce sont des idéologues radicaux de ce genre qui financent l’Agenda du Genre.
Si tu étudies l’Histoire contemporaine, tu verras que dans ses débuts, l’alarme démographique s’est répandu parce que des personnages comme Malthus (penseur britannique du XVIIIes) et Francis Galton (fondateur de l’eugénisme), Margaret Sanger (fondatrice de la Planification Familiale), le Dr Morgentaler (promoteur de l’avortement en Amérique du nord), Lothrop Stoddard (professeur d’Histoire à Harvard et directeur de la Ligue pour le contrôle des naissances), Robert McNamara (ancien président de la Banque mondiale), Indira Gandhi (ministre indienne dans les années ’70), Qian Xinzhong (ministre chinois en charge de la planification familiale en 1983), etc. ont mis en œuvre des convictions eugénistes. L’eugénique est la science qui cherche à parfaire la race humaine. Ceci a conduit plusieurs de ces personnages à croire qu’il est urgent « d’entraver la multiplication des inaptes et d’améliorer la race en favorisant la reproduction des plus aptes ». Comme par hasard, ces inaptes sont souvent les noirs, les personnes handicapées, les pauvres, les minorités qui dérangent, les petits peuples, en somme, des endroits comme l’Afrique et bien d’autres où on cautionne davantage les préservatifs, l’avortement et leurs acolytes. Sur le terrain, on ne perçoit pas ce fanatisme eugénique dans la manière de présenter les choses, sinon, ce ne serait pas accepté aussi facilement, mais à l’origine, c’est lui l’ancêtre qui est toujours présent en esprit. L’avortement sélectif qui supprime les enfants atteints d’anomalies en est une preuve (cf. Evangelium Vitae, nn.14 et 63).
Depuis le coronavirus, les familles du monde entier se sont divisées en deux clans : ceux qui essaient de se convaincre que la mondialisation (gender, régulation des naissances, Forum Economique Mondial, etc.) n’existe pas ou du moins, qu’elle est faite en bonne foi et ceux qui sautent rapidement aux scénarios d’extermination de masse. L’équilibre n’est pas facile à tenir. Ce qui est certain, c’est que les mondialistes utilisent les règles de la démocratie, le libéralisme politique, le fond mondial et la mentalité relativiste athée pour avancer. À mesure que la société se désacralise, elle assimile les concepts de planning familial, santé sexuel, discrimination de genre, etc. et ils passent à l’étape suivante. Qui aurait cru, il y a 70 ans, que l’euthanasie serait considérée comme un remède et l’avortement comme un droit universel ?
Chevaliers de la Charité