Tous en mission pour la justice divine

Malgré qu’on est de peau noire, plongé dans la nuit noire sur une pierre noire, le Maître veille sur nous tous avec droiture et équité. De sa justice, seuls les fous s’en moquent mais ceux qui le craignent en font un principe, une source de vie. Ainsi, être vrai devant Dieu montre notre précarité. Etant donné qu’heureux sommes-nous les pauvres de cœur, le royaume des cieux est à nous. Ceci pour la simple raison que l’homme est un apprenti. La douleur est son maître. Nul ne peut se connaître, s’il n’a pas souffert.

Celui qui marche dans l’intégrité, doit alors savoir que ses nuits seront longues mais les jours viennent, où celui que sa conscience n’accuse pas, et, qui n’a jamais été déçu dans ses espoirs, a, la bénédiction sur sa tête.

En ce sens, le juste a une fondation immuable et inébranlable comme le vinaigre pour ses dents et la fumée pour ses yeux. Il s’attend à la joie après des passages à vide dans son existence. C’est pour cela que laisser mourir les autres, n’est pas un outil dissuasif de notre prochain. Les amener à nous faire des courbettes en les regardant de haut, est mépris pour nos semblables.

De là, le juste devient persécuter, traquer par les méchants parce qu’il gêne, s’oppose à leurs actions perfides. De plus, parce que sa vie ne ressemble pas à celle de ses détracteurs.

Heureux donc l’homme dont la bouche n’a pas failli et qui n’est pas tourmenté par le regret des injustices dans la mesure où la bouche qui n’arrête pas de parler, les lèvres qui ne cessent de bouger, exposent dangereusement ses joues.

Autant un cœur dur surfe sur des vagues de perdition et, n’a d’yeux que pour l’argent et ses intérêts personnels. Autant un cœur pur ne craint rien et toiser ses adversaires dans la vie. De tous ces caractères, l’humanité en guérira lorsqu’elle comprendra la supériorité de l’être sur l’avoir.