Paragraphe 990
Selon la catéchèse de l’Eglise catholique, le terme « chair » désigne l’homme dans sa condition de faiblesse et de mortalité. La « résurrection de la chair », signifie qu’il n’y aura pas seulement, après la mort, la vie de l’âme immortelle, mais que, même nos « corps mortels » reprendront vie.
On comprend là que l’heure vient où tous ceux qui gisent dans les tombeaux naturel et spirituel entendront la voix du Maître. Et ceux qui auront fait du bien, en sortiront pour la résurrection qui mène à la vie éternelle. Cela ne veut pas dire qu’après notre mort, nous revenons dans ce bas monde en « zombies » ou en « monstres » mais, que ceux qui auront pratiqué le mal, verront leur résurrection les mener au jugement particulier avant la damnation éternelle.
Ce qui nous suggère cette question qui taraude notre esprit; que faisons-nous de nos frères et sœurs ?
Et oui, il faut recréer les liens de la connaissance de soi et de l’affection entre les hommes. Autrement, il faut être la charité incarnée envers soi-même et les autres pour ressusciter.
Respecter son corps et aimer son prochain en ne se mortifiant pas notre peau, ni se droguer fièrement en se glosant d’être à la mode.
Et ne pas prendre des airs supérieurs vis-à-vis des autres, en croyant tout savoir. Ce qui retarde notre progression à l’école de la vie.
Aussi, faut-il reconnaître la beauté, les éclaircies de la résurrection, pour témoigner de la grandeur et de la majesté de Dieu, parce qu’elle est l’homme et tout l’univers.
Ainsi, c’est aux âmes pures que la résurrection de notre chair est réservée car celles-ci ont de l’honneur, de l’espérance pleine d’immortalité.
C’est pourquoi, elles se confient au Maître pour comprendre leur réalité et propager sa vérité.Pour y arriver, il faut tout simplement le vouloir en restant ferme dans son amour. De là, grâce et miséricorde parviennent à nous, ses élus pour éclairer les autres et soi de notre résurrection intérieure, afin que nous soyons des ressuscités à jamais.