Flash True Love Sex n.22  Genre et homosexualité : la réponse du Magistère de l’Église

Qu’est-ce qu’un chrétien doit penser de l’homosexualité ? L’Église répond à fond à toutes les thématiques parallèles au gender equality : féminisme, mondialisation, environnement, dignité et parité, morale sexuelle, mais concentrons-nous sur ce qu’elle dit à propos de la condition de vie homosexuelle car c’est le point qui éclaire tout le reste. Pour éviter les interprétations, citons un document à la base de sa doctrine lorsque, en 1975, la Congrégation pour la Doctrine de la foi publia Persona Humana, sur certaines questions d’éthique sexuelle. Au numéro 8, on y retrouve la réponse à notre question :

De nos jours, à l’encontre de l’enseignement constant du Magistère et du sens moral du peuple chrétien, quelques-uns en sont venus, en se fondant sur des observations d’ordre psychologique, à juger avec indulgence, voire même à excuser complètement, les relations homosexuelles chez certains sujets.

Ils font une distinction — et, semble-t-il, avec raison — entre les homosexuels dont la tendance provenant d’une éducation faussée, d’un manque d’évolution sexuelle normale, d’une habitude prise, de mauvais exemples ou d’autres causes analogues est transitoire ou du moins non incurable, et les homosexuels qui sont définitivement tels par une sorte d’instinct inné ou de constitution pathologique jugée incurable. Or, quant à cette seconde catégorie de sujets, certains concluent que leur tendance est à tel point naturelle qu’elle doit être considérée comme justifiant, pour eux, des relations homosexuelles dans une sincère communion de vie et d’amour analogue au mariage en tant qu’ils se sentent incapables de supporter une vie solitaire.

Certes, dans l’action pastorale, ces homosexuels doivent être accueillis avec compréhension et soutenus dans l’espoir de surmonter leurs difficultés personnelles et leur inadaptation sociale. Leur culpabilité sera jugée avec prudence. Mais nulle méthode pastorale ne peut être employée qui, parce que ces actes seraient estimés conformes à la condition de ces personnes, leur accorderait une justification morale. Selon l’ordre moral objectif, les relations homosexuelles sont des actes dépourvus de leur règle essentielle et indispensable. Elles sont condamnées dans la Sainte Ecriture comme de graves dépravations et présentées même comme la triste conséquence d’un refus de Dieu (cf. Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10). Ce jugement de l’Ecriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il atteste que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés et qu’ils ne peuvent en aucun cas recevoir quelque approbation.

Voilà : le Magistère a parlé, Dieu a parlé ! À suivre.

Chevaliers de la Charité

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