Ne faites rien sans Lui
La vie est éphémère et incertaine. Chaque minute peut être la dernière. Il suffit que le Maître le décide montrant notre petitesse devant Lui.
Vivre en disciple du Christ, c’est savoir le placé au plus haut point dans toutes nos actions envers les autres.
En d’autres termes, rétablir l’ordre des importances non pas par rapport à soi, mais, vis-à-vis des autres.
Et, pour chacun de nous, cet ordre ne doit pas changé pour pouvoir trouver le chemin qui mène au ciel. Car, heureux les pauvres de cœur, le royaume de Dieu est à eux.
Il ne faut surtout pas comprendre par là, que c’est seulement les pauvres ou les miséreux qui irons au paradis.
Nous devons plutôt tronquer ce mental contre celui de trouver notre voie nous-même en n’imitant pas celle des autres. Et se persuader qu’il faut la suivre.
Car, la vie qu’on a refusé de vivre en croyant, celle qui était en soi et qu’on a étouffée, elle devient au fil des jours, une puissance destructrice qui, comme un flux toujours amplifié, sape notre personnalité, fait ombrage à tous les bonheurs possibles.
Etouffe notre avenir sous les regrets de nos rêves ratés et de vie manquée. Autant vivre dans le monde avec joie face aux autres. Autant donner à ceux-ci des raisons d’espérer en Dieu pour témoigner de notre amour dans leur vie.
Ainsi donc, semer dans la vie d’autrui, se voit plus aisé, quand nous faisons du Maître, auteur de tout bien, notre refuge.
Quand nous arrivons à faire du bien à nos prochains, nous devenons l’œuvre du bien puisque seul le bien peut faire du bien.
Et, que ce qu’on garde, pourri tandis que ce que l’on donne, fleuri. C’est cela, la générosité qui favorise notre estime de soi et notre bonheur. Etant donné qu’un bienfait n’est jamais perdu.
Point n’est besoin de fanfaronner autour de ce dernier, si nous le faisons avec le Maître. Puisque certaines médailles s’accrochent mieux dans l’âme que sur certaines vestes.