« En quête de formation médicale, je me retrouve dans un centre d’avortement clandestin »: un jeune témoigne.

Un jeune abandonne un centre de formation en infirmerie pour ne pas être complice d’avortements.
« Les frais d’inscription étant payés, l’argent n’est plus remboursable. Enthousiaste, j’ai débuté ma formation en infirmerie dans un Centre privé. Voilà qu’on nous amène de temps à autres dans un bloc pour assister à certaines « opérations » pour lesquelles nous ignorons complètement les détails. Toujours de sexe féminin, les patientes couchées sur le lit devraient se faire aspirer du sang de leur sexe. De quoi souffrent-elles autant ? Pourquoi perdent-elles autant le sang au cours de l’opération ? Voilà les interrogations que je me posais. Après plusieurs séries d’opérations, je finis par me rendre compte que c’était de l’avortement. Ma conscience n’était plus tranquille. Suis-je complice d’une quelconque manière ? Je prend mon courage à deux mains et je demande à voir le chef centre. Étonné par mon courage, ce dernier donne des réponses ambigües. Il dit avoir promis de ne jamais pratiquer d’avortements, mais une fois la clinique ouverte, certains cas l’y ont obligé et depuis, les cas se multipliaient. J’ai prié, j’ai demandé conseil puis, je me suis décidé finalement : j’ai informé le chef centre et j’ai quitté la formation. »

Ce cas parmi les milliers que nous recevons à l’association Vie Féconde (AVF), nous interpelle à plus de vigilance surtout pour la jeunesse épris par la formation médicale. Ces pratiques clandestines sont interdites et sévèrement punies par la loi. Les jeunes vont-ils laisser leur identité disparaître ? Quant à ce jeune courageux, il a préservé la paix de la conscience qui a un prix infiniment plus grand que les frais de formation. La divine Providence, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, le lui rendra en surabondance. Que son exemple nous éclaire.
Association Vie Féconde.