Lonlon=Ega?
Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et soumettez-la, est une exhortation du Créateur à sa créature pour son propre bonheur. Preuve de son amour pour nous. Sauf que cet amour est assimilé aux possessions terrestres en l’occurrence l’argent. Qu’on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche, ni de la beauté de l’homme et de la femme quand ils sont ensemble.
Puisque tout homme vient d’un couple, on est appelé à fonder dans le futur à notre tour une famille. Tout ceci indépendamment de nos région, race, culture et surtout de nos richesses. Si l’on sait que la destinée de l’humain voulu par Dieu, hormis sa vocation à la Sainteté, est d’arriver à ne pas vivre solitaire, bien avec notre conjoint ou conjointe.
Car, comme l’ordonne le Maître, il n’est pas bon pour un homme d’être seul. Il faut qu’il se trouve une aide, qui lui soit assortie. Cette âme sœur convient parfaitement à son homme aussi longtemps que ces deux époux se comportent comme leur puce et leur portable. Mais à quelles conditions? Sur quelle base? Sommes-nous prêts?
Répondre à ces interrogations, revient à parler de tout un processus amenant au mariage devant Dieu. Ce qui fait que ça nous fait dépenser de l’énergie et de l’argent.
La dot est la première étape de tout ce processus. Même si elle est souvent négligée de nos jours pour des raisons pécuniaires exagérées de la famille de la fille, elle demeure la partie charnière de toute union. D’aucuns considèrent la dot comme le coût d’acquisition d’une femme, coût qui varie en fonction des différentes qualités de celle-ci.
Les différentes pratiques, la composition du trousseau, les débats et discussions au cours des cérémonies ou après, et surtout les termes parfois employés de ces discussions peuvent contribuer largement à nous fourvoyer à tort, si tout cela n’est pas maintenu dans son contexte original qui lui donne tout son sens. Mais cette expression <<prix de la fiancée>>, n’est en fait que symbolique et en lien avec celle de <<compensation matrimoniale>>. C’est donc une difficulté manifeste, la traduction en termes appropriés des réalités d’une langue ou d’une culture à une autre.
La seconde marche de ce périple, c’est d’aller dire « oui » devant monsieur le maire. Et, pour cela aussi, nous avons à débourser de l’argent pour les papiers administratifs. Ce « oui » n’est non plus à notre avantage car il arrive des fois où nous légalisons notre situation matrimoniale certes, mais à cause de la sécheresse financière, on est mal aimé par notre belle famille.
Le mariage religieux n’est que la concrétisation des deux précédentes étapes. Et, ce après s’être assuré d’une assise financière bien définie pour pouvoir prendre à bras le corps les dépenses du foyer.
Par conséquent, chaque membre de la famille ainsi constituée doit pour sa part savoir ce qui est de son devoir pour garder toute la famille dans l’harmonie, l’entente et la cohésion.
En tout état de cause pour fonder une famille, il faut le minimum d’argent pour pouvoir subvenir aux besoins et couvrir les charges de la maison. Cependant tout ne doit pas se focaliser sur notre puissance financière. L’amour doit être au-dessus de tout.
Cet amour aussi fort règnant dans toute famille chrétienne, donne une propriété divine et unie par le lien matrimonial divin. Tout foyer doit donc son avenir à son Créateur qui est Dieu. Quelques soient les crises inhérentes à l’engagement matrimonial. Chaque famille doit surmonter tout, en faisant recours à la Sainte Famille de Nazareth qui est le modèle de toute famille humaine et celle chrétienne.
Qu’ils soient Un comme Jesus-Marie-Joseph sont Un.