Résumé des réponses de dix conférences des évêques en Afrique au document « Fducia Supplicans »

 L’Afrique compte 265 millions de catholiques, soit près d’un quart des 1,3 milliard de catholiques que compte le monde. Beaucoup de ces catholiques vivent et leurs églises opèrent dans des sociétés où l’homosexualité est condamnée et interdite. Sur les 54 pays du continent, 31 ont des lois criminalisant l’homosexualité, soit plus que tout autre continent au monde.

Cameroun

Fidèles à l’enseignement constant de la Tradition ecclésiale qui déclare les actes d’homosexualité intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle (Catéchisme de l’Église catholique n. 2357), nous, évêques du Cameroun, réaffirmons notre désapprobation de l’homosexualité et des unions homosexuelles. Par conséquent, nous interdisons formellement toute bénédiction des « couples homosexuels » dans l’Église du Cameroun. (Nos 7 et 8)

Malawi

Nous ordonnons que, pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute sorte et pour les unions homosexuelles de toute sorte ne soient pas autorisées au Malawi.

Zambie

« Pour éviter toute confusion et ambiguïté pastorale ainsi que pour ne pas enfreindre la loi de notre pays qui interdit les unions et activités homosexuelles, et tout en écoutant notre héritage culturel qui n’accepte pas les relations homosexuelles. Les lignes directrices de Fiducia Supplicans sont pour une réflexion plus approfondie et non pour une mise en œuvre en Zambie.

Nigéria 

Il n’y a aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et les activités entre personnes de même sexe. » Permettre de telles bénédictions irait à l’encontre de la loi de Dieu, des enseignements de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple.

Burkina Faso et Niger

La doctrine catholique sur le mariage ne change pas et l’Église n’approuve pas les unions irrégulières ou entre personnes de même sexe.

Conférence des évêques catholiques du Kenya

 Le document n’approuve en aucune manière les « mariages homosexuels » et ne tente pas non plus de reconnaître de manière détournée une telle union. Il ne cherche pas une « bénédiction d’union » alternative pour remplacer un mariage sacramentel.« Ce document ne change en rien la compréhension du mariage comme sacrement dans l’Église, union indissoluble entre un homme et une femme, pour la vie ».

 Évêques catholiques d’Afrique du Sud, du Botswana et d’Eswatini 

« Les suggestions proposées par la déclaration peuvent être considérées comme un guide avec prudence, nous expliquerons plus en détail comment une telle bénédiction peut être demandée et accordée pour éviter la confusion dans le document. met en garde contre. 

Conférence des évêques catholiques du Ghana

 « Cette Déclaration ne donne pas aux prêtres catholiques la permission de bénir les mariages homosexuels. » Le document définit le mariage comme « l’union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants. 

Zimbabwe 

Dans le respect de la loi du pays, de notre culture et pour des raisons morales, nous demandons aux pasteurs de s’abstenir de tout acte qui peut être considéré comme une bénédiction des unions homosexuelles, apportant la confusion et même le scandale à notre peuple. 

Ouganda

 La bénédiction qui, selon la Déclaration, pourrait être donnée à chacun fait référence aux prières que les gens peuvent demander. Pour ceux qui sont en état de péché, les prières ont pour but de les conduire à la conversion. Par conséquent, les prières destinées aux personnes vivant dans des relations homosexuelles ne visent pas à légitimer leur mode de vie, mais à les conduire sur le chemin de la conversion. » 

 P. Okhueleigbe Osemhantie