La grâce et c’est tout
Se démarquer pour se faire remarquer par le Maître, est l’attitude de celui-là, qui ne suit pas la foule. Avoir ce trait caractéristique à la divine grâce fait marquer à notre dos, le sable de travail que l’on produit tout en vivant sous l’onction du très haut.
Par elle, les autres savent de nous, la partie la plus pesante de notre identité. Mais, cela ne doit pas être une occasion pour sombrer totalement dans les péchés du corps et surtout de l’âme. Puisque nous avons toujours le choix du poison avec lequel on peut s’empoisonner la vie. Pourvu qu’on ait pas à se retrouver au village de si je savais ou en totale disgrâce.
Avec elle, à chaque épreuve, ne nous en prenons pas à l’ennemi. Cherchons plutôt l’enseignement parce que toute branche qui fleurit doit demeurer sur la racine qui la porte. En ce sens, la leçon qu’on doit tirer en prenant quelque chose d’un bossu, est de lui caresser sa bosse.
Ainsi, il faut avoir la grâce de bien parler du fait que nous trébuchons plus avec la langue qu’avec nos pieds, parce que quand le troupeau du Maître, est conduit par un aveugle, il se retrouvera dans un ravin. Pour cela, mieux vaut allumer nos bougies que de maudire l’obscurité en marchant toute notre vie dans la grâce de la lumière divine.
Tout est donc grâce quand nous cherchons la paix avec tous sans naïveté. Et que par là, les conjoints qui s’aiment et se respectent connaissent l’unité dans leur vie de famille. Heureux, épanouis et conscients de leurs faveurs spirituelles.
En cette grâce, tout ce qui advient, acceptons-le dans les revers de notre humiliation en étant patient car c’est au feu qu’on éprouve l’or. Il va de soi qu’à travers ce four d’humiliation, ceux qui sont agréés par le Maître trouveront la grâce de prospérité et de grandeur.