Monseigneur
Dans les années quatre-vingts (80), on se souvient de la formidable éducation d’antan qui formait des hommes modèles constituant l’âme d’une nation. Cet extraordinaire travail décisif, doublé d’ingratitude de la population, n’enlève en rien toute la noblesse au Mister éducateur.
Le souvenir étant le seul paradis dans lequel l’on ne peut nous chasser. La gratitude de l’apprenant doit en être la mémoire du cœur à l’endroit de Monseigneur . Il en va du développement d’un éventail d’élites en termes de sagesse, d’intelligence et de justice dans nos cités.
Tout ceci nous amène à Monseigneur, qui, dans ses envolées liturgiques, nous ramenait à nos plus chères études, tel un diplomate reconverti en Père de l’Eglise, famille de Dieu. Un cyr qui était plein de chaleurs humaines et n’aimait pas le bruit car le bruit pour lui, ne fait pas du bien au Ciel. Il faisait ainsi, tout en douce.
De sublimes valeurs qui vont nous manquer dans notre société actuelle puisque Monseigneur a conquis plus d’un en nous manifestant cet esprit de bonheur à partager fraternellement.
Un appel à exister avec des principes, qui fera que les jeunes deviennent d’exceptionnels adultes épanouis de l’humanité.
Malgré toutes ses qualités que Monseigneur, s’en est allé avec ses anecdotes croustillantes et émouvantes qui remettaient notre foi à l’endroit. C’était une éminence grise de tout talents; chanteur, orateur d’exception et humoriste en tout temps.
Monseigneur Nicodèmo, notre prélat aux multiples facettes, va nous manquer. Mais, désormais, il est et sera un souvenir vivant, mémorable avec lequel on continuera loin sans faute, notre vie de foi en suivant sa principale instruction, qui est de faire notre part en toutes circonstances.
Daigne le Maître faire à ce que nous nous retrouvions un jour, Père archevêque que ton âme repose en paix et que brille pour toi, la lumière sans déclin!