Le summum des clubs Togolais

Chronique du 28 septembre 2024

Les clubs togolais, l’Association Sportive de la Kozah (ASKO) et l’Association Sportive des Conducteurs de la Kara (ASCK), ont une fois encore, montré à suffisance, preuve tangible et palpable à l’appui, à tout le public sportif togolais et continental, qu’ils sont arrivés avec aisance à leur summum dans les coupes continentales. La porte de la phase de groupe, c’est cette place qui leur sied le mieux. Même un iota de plus, ils ne pouvaient plus. Ce qui d’ailleurs nous réconforte dans notre développement selon lequel les clubs togolais sur le continent ne peuvent que disputer 180 minutes. Bien vrai que certains tenteront de nous dire qu’ils ont été au deuxième tour. Sans équivoque, ils y étaient et c’est exactement quatre matches qu’ils ont disputés, soit 180 minutes deux fois. C’est bien normal et vrai si l’on est dans une logique mathématique. Mais nous, nous nous sommes mués de cette simple logique mathématique vers une logique rationnelle. Sur l’ensemble des 4 matches disputés lors des deux tours et si on veut réellement voir le moment où les représentants togolais ont vraiment joué l’on serait d’accord avec nous qu’ils n’ont joué que 180 minutes. Oui, ils ont joué que 180 minutes pour le premier tour, s’ils avaient joué mieux que ça ils auraient accédé à la phase de groupe. L’élève qui s’est arrêté en classe du CM2 ne peut jamais se prévaloir le diplôme du CEPD.

Des joueurs jusqu’aux différents staffs techniques, ils sont limités et dépassés par les événements, arrivés donc à leur summum. D’abord les staffs. Etre un entraineur et ne pas pouvoir rester sur le banc faute de papier ou diplôme constitue déjà un frein à l’évolution de son équipe. Ce n’est pas rester ailleurs pour donner des consignes à travers des coups de fil ou des cris qui mettrait de la sérénité au sein de son équipe surtout à ce niveau de la compétition. Nous faisons bien allusion au coach de l’ASCK, Kokou Komla Jonas. A Lomé comme à Abidjan face à l’ASEC Mimosas, Jonas Kokou Komla n’a pas pu trouver une petite place sur le banc technique. Et pourtant, à Lomé, on le voyait se gesticuler et jacasser pour donner des consignes aux joueurs à travers le banc. Tout montre clairement que la direction de ce club n’a aucunement envie d’aller loin dans cette compétition qu’est la coupe CAF. Puisque même si ASCK accédait à la phase de groupe, Jonas Kokou Komlan ne serait toujours pas sur le banc. Son utilité lors des matches serait donc pour les conférences d’avant et ou d’après match. Justement, parlant toujours de cet entraineur en conférence de presse, il semble ne pas bien maîtriser ce qu’il dit ou fait. Après avoir raté un bon coup à domicile et reconnu tout de même qu’il y a une marge de manœuvre pour mieux faire et finalement se faire éliminer à l’extérieur face au même club, le discours doit être autrement orienté. Ce n’est nullement en ce moment qu’il trouvera à dire que le championnat dans lequel il est depuis est un championnat amateur donc c’est logique d’être défait par un club d’un championnat professionnel. Si le niveau du championnat togolais lui pose problème, le mieux serait de rentre le tablier et aller trouver à faire dans un championnat professionnel.Revenant sur le cas ASKO, l’entraineur César Amani Lambert Yao, quoiqu’on dise arrive à faire une lecture judicieuse du jeu. Nous le lui concédons, mais sur le match contre AC Djoliba, surtout le match retour à Lomé, il est passé à côté de la plaque. Sûrement l’effet dernier joueur à fouler la pelouse aurait eu raison de lui.

Quant aux joueurs, nous pensons qu’ils ne sont pas encore à la hauteur de la tâche qui les attend et c’est bien pitoyable également. Refuser de jouer et de compter sur la métaphysique est une erreur bien monumentale. Selon nous, la situation qui s’est produite à Kégué où Abalo Denis refusait de rentrer sur le terrain avant le joueur Malien, Fernand Araba Dakoua, a sûrement un impact psychologique sur l’ensemble de l’équipe. Chasser le naturel, il revient au galop. Ce vilain comportement d’une autre époque faisait un cours normal dans le championnat local depuis belles lurettes et des gens se le sont approprié comme parole d’évangile. Et comme l’habitude est une seconde nature ASKO a montré cette morne image partout en Afrique et dans le monde entier. Abalo Denis a-t-il fait ce geste de son propre gré ? C’est le staff technique qui le lui a demandé ? Bientôt le début de la saison 2024-2025. Nous seront encore plus attentifs voir si malgré cet échec d’ASKO suite cette situation, des clubs du championnat le feraient encore. Quand on parle, on pense qu’on est contre. Assagissons-nous plutôt pour un lendemain meilleurs du football togolais car l’homme sage c’est bien celui – là qui sait construire sa propre maison avec les pierres que les autres lui jettent.

A bon entendeur, salut !

Donatien ZIGGAH

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