Quelques témoignages sur Dorothée Gokalé Broohm, la « gazelle des médias »
» J’ai connu Madame Dorothée en 2019 en tant qu’assistante éditoriale et attachée de presse aux Éditions Graines de Pensées. J’ai remarqué durant nos échanges une dame patiente souriante et dévouée à son travail. Je l’ai sollicité dans le cadre d’un contrat cette année 2024. Sans surprise elle m’a aidée et je suis reconnaissante pour son grand cœur. Nos derniers échanges remontent au 19 Août 2024. Reposez en paix très Chère Dorothée »
Aimé Boukeli, jeune journaliste.
Sr Esther Koudoglo, Religieuse : « Il est difficile de déterminer le moment exact où une amitié commence, surtout une amitié que même la mort ne peut éteindre. L’amitié est cette force puissante qui a uni nos cœurs et qui, pour toujours, illuminera nos vies, que ce soit Dorothée dans sa nouvelle vie auprès de Dieu ou nous, encore en pèlerinage sur cette terre.
Dorothée, comme son nom l’indique, est une grâce divine que j’ai rencontrée un jour et qui ne m’a jamais quitté. Un don de Dieu, une présence capable de percevoir et d’apprécier la bonté, la beauté, la pauvreté et la richesse en chaque créature. C’est ainsi que je l’ai connue, aimée et découvert ce regard tendre posé sur moi.
Au nom de cette amitié richement vécue et partagée avec Charles Ayetan, nous te disons merci pour tout ce que nous avons vécu et continuerons de vivre avec toi. Repose en paix, et que la porte du ciel t’accueille. »
Charles Ayetan, confrère des premières heures de Dorothée Broohm : » J’ai rencontré Dorothée Broohm, il y a plus de vingt ans, d’abord à travers sa plume dans Présence Chrétienne, le périodique catholique de la Conférence des Évêques du Togo, avec laquelle j’ai commencé à collaborer comme rédacteur en 2002.
Mais c’est surtout à partir de 2004, quand j’ai été invité à rejoindre l’équipe de Présence Chrétienne, comme rédacteur permanent, que notre relation est née, d’abord sur le plan professionnel, ensuite sur les plans amical et fraternel. Cette relation s’est très vite muée en une grande amitié, puis en une relation fraternelle nourrie de confidences et de complicités.
Son amour pour le journalisme et son professionnalisme, ne font l’ombre d’aucun doute. Elle était partout. Presque. Pour recueillir des informations et leur donner vie dans ses récits, agréables et beaux.
Elle était si présente dans les lieux de reportage, et toujours si enthousiaste à faire son travail, qu’un jour je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire : « Tu es la gazelle des médias qui va d’un lieu de reportage à un autre. » Dorothée était bien surprise par cette expression, qu’elle a aimée, et qui est devenue un surnom pour elle, au point qu’elle a baptisé plus tard son blog « gazelle des médias ».
Une plateforme internet qu’elle a voulue pour partager des récits artistiques et culturels, et que j’ai eu l’honneur de créer pour elle. Son rêve était de mieux développer ce projet médiatique, surtout après son admission à la retraite professionnelle, à Togo-Presse. Nous avons même reparlé de ce projet cette année 2024.
Dorothée Broohm était une femme humble et patiente, attentionnée et bienveillante. Très pieuse et discrète, Dorothée Broohm avait le don et le charisme de l’écoute, de la consolation et du conseil, et elle faisait des œuvres de charité. «
Pour Patricia Adjisekou, Journaliste : » Au début, J’ai connu la grande soeur Dorothée de façon générale comme toute autre journaliste en tant que grande soeur dans la corporation. Mais nos relations se sont raffermies au sein de l’UCAP et surtout au cours d’un voyage que nous avions effectué ensemble sur Casablanca au Maroc dans le cadre de la rencontre des Panafricaines, une rencontre qui regroupe les femmes journalistes africaines. Elle était plus qu’une grande soeur qui veille au grain et aime protéger »,
