Sainte Léa Dame romaine, disciple de saint Jérôme (✝ 384)

Elle faisait partie de ces nobles dames romaines admiratrices de Saint Jérôme Admirative, elle écoutait les leçons d’Écriture Sainte qu’il donnait à Rome. Devenue veuve, elle distribua ses biens aux pauvres et entra dans un monastère romain dont elle devint la supérieure. Saint Jérôme lui consacrera une lettre dithyrambique. Et c’est tout ce que nous savons d’elle.
Elle mourut en 384, saint Sirice étant Pape et Valentinien II empereur romain

Saint Jérôme lui consacrera une lettre dithyrambique. Et c’est tout ce que nous savons d’elle.

» Léa instruisait ses Moniales plus par l’exemple que par les discours ; elle avait changé ses précieux habits par un rude cilice* et ne mangeait que ce que mangeaient les pauvres qu’elle secourait.
Son humilité était profonde et sincère, d’autant que, ayant eu une nombreuse domesticité à son service, elle voulut se considérer comme la servante de ses compagnes et encore plus la servante de Jésus-Christ

« Qui louera la bienheureuse Léa, comme elle le mérite ? Elle avait renoncé aux fards, aux perles brillantes et aux riches atours pour se couvrir d’un sac. Elle avait cessé de commander pour obéir, vivant dans un coin avec quelques meubles, passant ses nuits en prière, attendant d’arriver au ciel pour être récompensée… »

Brève chronique d’histoire

À l’origine, le cilice était un vêtement de tissu rugueux fait de poils de chèvre et porté sous la forme d’un maillot de corps ou comme une ceinture autour des reins, dans un but de mortification et de pénitence (dans le premier cas on parle aussi d’une « haire » Pendant les premiers âges du christianisme, l’utilisation de ces tissus grossiers comme moyen de mortification physique et pour aider celui qui les portait à résister aux tentations de la chair est devenue très ordinaire, et non seulement chez les ascètes et ceux qui aspiraient à une vie de perfection, mais même parmi les laïcs ordinaires vivant dans le monde, qui s’en servaient comme d’un antidote discret contre l’ostentation extérieure et le confort dans leurs vies.).

Plus tard, il fut adopté dans la plupart des ordres religieux médiévaux, à l’imitation des premiers ascètes ; et, pour augmenter l’inconfort provoqué par son utilisation, il était même parfois fait de fil métallique fin. Il n’était pas réservé aux moines, mais était assez répandu dans le monde séculier. Charlemagne, par exemple, fut enterré vêtu du cilice qu’il avait porté pendant sa vie

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