Homélie du Mardi 1er Avril 2025 Quatrième semaine du carême Année C : Un jour, un petit garçon jouait au bord d’une rivière. Il jetait des cailloux dans l’eau et observait les ondes qui..
Frères et sœurs,
Un jour, un petit garçon jouait au bord d’une rivière. Il jetait des cailloux dans l’eau et observait les ondes qui s’étendaient peu à peu. Son grand-père, assis à côté de lui, lui dit : « Tu vois, l’amour et la grâce de Dieu sont comme ces ondes : ils se répandent doucement et transforment tout sur leur passage. »
C’est exactement ce que nous dit Ézéchiel aujourd’hui. Il voit une eau jaillissant du Temple, devenant un fleuve immense qui donne la vie partout où il passe. Cette eau est le symbole de l’amour de Dieu qui renouvelle et guérit.
Et dans l’Évangile, Jésus rencontre un homme malade depuis 38 ans, couché près d’une piscine où l’eau était censée guérir. Mais il est seul, incapable d’y entrer. Jésus ne le guérit pas par l’eau, mais par sa parole : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ! » Il nous montre que la vraie source de vie, c’est lui.
Nous aussi, nous avons parfois l’impression d’attendre une aide qui ne vient pas. Mais Jésus est déjà là. Il n’attend qu’un geste de foi pour nous relever. Aujourd’hui, laissons-le toucher notre cœur. Comme l’eau vive d’Ézéchiel, son amour peut transformer nos sécheresses en sources de vie.
Amen.
Diacre Armando Tcha-Sama WAKIOU, CSSp.