Homélie du lundi 12 mai 2025


Frères et sœurs,


Les lectures de ce jour nous révèlent le cœur universel de Dieu.
Dans les Actes, Pierre raconte une vision qui l’a bouleversé. Lui, Juif fidèle, pensait que le salut était réservé à un seul peuple. Et voilà que Dieu lui montre que l’Esprit Saint est donné aussi aux païens ! Pierre comprend alors ces paroles de Jésus : « Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit. »


C’est une révolution. Non pas un changement de Dieu, mais une ouverture du regard de l’homme. Le salut n’est pas une récompense réservée à quelques-uns : il est un don offert à tous, à ceux qui ouvrent leur cœur et se laissent toucher.


Et dans l’Évangile, Jésus le confirme avec tendresse : « Je suis le bon pasteur. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent. »
Il ne dit pas : je connais les parfaits, les purs, les justes. Il dit : mes brebis. Il parle de relation, de confiance, de cœur à cœur. Ce bon pasteur va chercher la brebis perdue, même si elle est loin, différente, rejetée. Même si elle est païenne, pécheresse, blessée… Il l’appelle par son nom.
Alors aujourd’hui, laissons tomber nos jugements et nos frontières. Acceptons que l’Esprit Saint dépasse nos cadres. Et si nous voyons quelqu’un s’approcher du Christ, même de façon inattendue, ne soyons pas un obstacle, mais une aide.


Comme Pierre, apprenons à dire : « Qui étais-je, moi, pour m’opposer à Dieu ? » (Ac 11,17)


Frères et sœurs, le bon Pasteur nous connaît, il nous aime.
Et il veut rassembler toutes ses brebis en un seul troupeau.


Amen.

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