Charles Ayetan, success story of journalism
Il aime lire, écrire et nourrit un amour particulier pour la poésie et le cinéma, pour l’art tout simplement. « La beauté du monde réside dans l’art », confie-t-il. Déjà collégien, il éprouvait un grand bonheur à aller au Cinéma.
Né un 3 novembre à Lomé, au Togo, Charles Kodjo Ognandou Ayetan, est journaliste et critique de cinéma, il travaille pour plusieurs médias dont Présence Chrétienne, La Croix Africa, Africine et bien d’autres.
Il est le fils de Marthe Akoua Agayi et Alphonse Kossi Ayetan, et est originaire de Datcha, dans la région des Plateaux, au Togo. Il est marié et père de famille.
Charles a fait ses études primaire et secondaire à Bè-Klikamé, à Lomé, où il a obtenu son Certificat de fin d’études de l’enseignement du premier degré (CEPD) son Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et son baccalauréat, 2ème partie, série littéraire et philosophie, au Lycée du 2 février à Agbalépedogan, à Lomé.
Charles Ayetan a désiré poursuivre ses études en journalisme, mais malheureusement, il n’y avait pas de filière journalisme à l’époque au Togo, il a dû opter pour des études juridiques à la Faculté de droit de l’Université de Lomé où il obtint une Licence en sciences juridiques, option droit public en 2003.
Tout en travaillant comme journaliste, il a préparé et obtenu en 2010, un diplôme universitaire bilingue en Common Law des affaires avec les universités de Lyon 3 (France) et de Moncton (Canada), suivi d’une Licence professionnelle en Journalisme à l’Ecole supérieure des techniques et arts de la communication (ESTAC), à Lomé.
Un agent pastoral dévoué
Chrétien catholique engagé depuis l’enfance, Charles Ayetan a grandi sur la paroisse Notre-Dame de la Rédemption de Bè-Klikamé, à l’époque quasi-paroisse. Peu après sa première communion en 1985, il a aussitôt intégré la Légion de Marie. C’est dans ce mouvement qu’il a appris à servir l’Eglise et la société à travers l’apostolat légionnaire, puis l’apostolat par les médias.
Un parcours professionnel inspirant et impactant
Passionné de littérature et d’écriture, il a eu la grâce de collaborer depuis 2002 avec le journal Présence Chrétienne, nouvelle version. Après deux ans comme journaliste pigiste, le directeur de publication, le père Pierre Dovi N’Danu-Alipui, l’a sollicité en 2004 comme journaliste-reporter. Une offre qu’il a acceptée puisque son souhait au départ était d’être embauché comme journaliste dans cette rédaction. Aujourd’hui, il a 20 ans de carrière professionnelle en journalisme et il a l’honneur de présider depuis 2021 l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP).
Également critique de cinéma, il est souvent sollicité comme comme formateur et comme membre de jury dans de prestigieux festival de film en Afrique et ailleurs.
Le grand zoom
Charles Ayetan a plusieurs cordes à son arc et jouit d’une riche expérience professionnelle.
Il est rédacteur en chef à Présence Chrétienne, à CineMag SIGNIS, un magazine international, trimestriel et multilingue. et au webzine Africine.org.
Ce critique d’arts a été membre du Jury Œcuménique aux festivals de films de Berlin (Allemagne, 2020), d’Oberhausen (Allemagne, 2020) et de Cannes (France, 2012), du Jury de la critique africaine (FACC) aux JCC (Tunisie, 2022), au festival d’Ismaïlia (Egypte, 2019), Fespaco (Burkina Faso) à plusieurs reprises.
La place des jeunes dans l’Eglise
Pour lui, les jeunes représentent la force vitale de l’Eglise, si et seulement s’ils sont disponibles et fidèles à Dieu qui est Père, Fils et Saint-Esprit. Mais encore faut-il s’équiper de piété, de fidélité, d’engagement et de courage pour affronter les épreuves sur les chemins de la mission. Les jeunes, en particulier les laïcs, doivent approfondir leur foi et se former en permanence pour connaître leur place et leur rôle dans l’Eglise en lisant et mettant en pratique le magistère de l’Eglise, notamment les documents du Concile Vatican II sur l’apostolat des laïcs, mais aussi la doctrine sociale de l’Eglise, les encycliques du pape, les lettres pastorales et les messages des évêques sur la vie de l’Eglise et de la nation.
Selon Charles, l’Eglise et la société ont besoin de chaque jeune, individuellement et collectivement pour construire la cité. Par ailleurs, il est important d’être animé d’un désir réel de servir Dieu, ses frères et sœurs, tout en gardant dans son cœur cette exhortation de l’Ange dans les Saintes Ecriture : « N’ayez pas peur ». « Ce conseil cher au saint pape Jean Paul II, patron du Togo avec le saint pape Jean XXIII, doit être une motivation pour la jeunesse, face aux crises que traverse le monde », recommande-t-il.