Elim CDM 2026 : 5e et 6e journée le Togo une sensation de courte durée
Chronique du 29 mars 2025
La honte nationale
Lors des 5è et 6è journées des éliminatoires de la Coupe du monde Etats-Unis – Mexique – Canada 2026, les togolais dans l’ensemble sauf les joueurs inconscients, ont encore subi la honte du mois. Les joueurs togolais, ceux qui prétendent l’être, et refusent de se donner à fond, ont encore joué avec le cœur, la sensibilité des passionnés du football togolais au lieu de jouer le ballon. Ce n’est pas trop sévère de penser ou de dire que les joueurs qui ont pris part à ces deux rencontres ne sont pas vraiment dignes de recevoir le traitement qu’on leur donne. On peut dire qu’ils sont trop ‘‘sur traités’’ si le terme existe. Ils sont un véritable gâchis pour ce pays.
Surtout les binationaux à l’exception de Jacques Romao Alaixys, il est temps qu’ils cessent d’accepter les invitations pour le moment que de venir au Togo pour se faire une promenade de santé. Une sélection n’est pas un lieu de promenade. Elle n’est pas un foutoir où chacun y vient pour passer juste du temps. Quand on est prêt pour jouer dans une sélection on le sent. Et si on sent qu’on n’est pas encore prêt, le bon sens voudrait qu’on décline gentiment l’offre. Ilhass Bebou l’a une fait dans ce pays. Il était compris par certains et incompris par d’autres. Ce qui était d’ailleurs normal.
En toute objectivité, nous pensons et sommes bien certains que la quasi-totalité de ces joueurs ne pourrait jamais arborer la tunique d’une sélection avec leur manière de jouer si ce n’est le Togo. Malgré cela quand ils viennent ils foutent du désordre et ne jouent pas avec hargne ou avec un esprit patriotique. Une chose est sûre, l’histoire leur retiendra que ce sont eux qui ont cassé et détruit tout ce que leurs prédécesseurs leur ont laissé comme héritage. Les générations futures leurs demanderont les comptes directement ou non. Leurs piètres performances les suivront en club. Du gardien jusqu’aux attaquants, personne n’est épargnée.
Un feu de paille
Lors du match du 22 mars contre la Mauritanie à Kégué, nous avions assisté à ce que nous pouvons qualifier de feu de paille. En effet, de façon précoce, comme un homme surexcité devant une femme qu’il convoitise depuis belles lurettes, les Eperviers se sont libérés juste après 4 minutes du début sans préliminaires. La femme, partie insatisfaite, n’a plus aucune envie de revenir. Et c‘est en ce moment que l’homme multiplie des stratégies pour la reconquérir. Là s’enchaînaient des efforts souvent maladroits au point de tout gâter tel un certain Barcola Malcom dans les buts qui voulait renvoyer des supporters prématurément et de façon expresse à la pharmacie pour chercher des produits pour faire baisser leur rythme cardiaque. C’est tout simplement honteux. Hasard ou chance, les chiffres de la date du jour, 22, se sont finalement imposés au marquoir de Kégué, suite à des supplications et prières des supporters. Un petit trait d’union s’intercale donc entre les chiffres du nombre 22 pour donner le score final de 2-2.
Une responsabilité partagée ?
On voit des sélections composées majoritairement des joueurs locaux et ça joue bien. Bien vrai que le niveau des joueurs locaux, dépend du niveau du championnat. D’où une grande responsabilité incombe au gouvernement et à la fédération togolaise de football. Aucun édifice n’est bâti par le haut. Le football est un plat délicat et qui mérite du temps avant d’être bien cuit. Ce n’est du pop corn ou de l’omelette qui ne nécessite pas un grand temps de cuisson avant d’être prêt. Si on ne veut pas être patient et faire les choses par étape, on tapera toujours poteau d’autant plus que dans les mêmes conditions les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.
Prime d’objectif
Nous voudrions revenir un peu sur l’émolument ou la récompense des joueurs. De part notre petite réflexion, nous pensons qu’on ne s’enrichit pas en sélection mais plutôt en club. Aussi c’est grâce à la sélection qu’on peut trouver également un bon club. Ceci étant, il faudra commencer par appliquer la loi des primes d’objectif. A l’état actuel des choses c’est clair que nos joueurs sont dans des conditions telles, qu’ils oublient l’essentiel. Ils se détournent du but pour lequel ils viennent en sélection. Et si on leur rappelle qu’il faut atteindre un objectif avant d’être récompensé on verra en ce moment ceux qui viendront en sélection pour véritablement jouer et mouiller le maillot contrairement à ceux qui viennent pour le simple plaisir.
Aujourd’hui ou jamais
La ligue régionale de football Lomé – Golfe (LRFLG) va connaître aujourd’hui même son nouveau président. Dans quelques heures, les délégués vont choisir parmi les sieurs Aminti Kodjo Valentin, Amouzou Têtê Anthonio et Carlos Potchona. Quoi qu’il en soit en ce jour du 29 mars 2025, tout va finir avec cette élection qui a causé du trouble à des gens. Déjà un désistement est annoncé parmi les candidats. Et tout à l’heure à partir de 08h30 au siège de la fédération togolaise de football le choix se fera entre les 2 candidats restants.
Le dernier mot revient aux différents délégués qui vont voter. Ils seront face à leur conscience et ont en leurs mains la destinée de leurs différents clubs dans cette juridiction durant le prochain mandat. Que l’intérêt collectif surpasse l’intérêt individuel.
Comme on parle on pense qu’on est contre, assagissons-nous plutôt pour un lendemain meilleur du football togolais, car l’homme sage c’est bien celui-là qui sait construire sa propre maison avec les pierres que les autres lui jettent.
A bon entendeur, salut !
Donatien ZIGGAH