Homélie du 2 mai 2025, vendredi, de la 2ème Semaine du Temps Pascal
Frères et sœurs,
Aujourd’hui, deux passages nous parlent de la patience de Dieu et de Sa capacité à nourrir notre foi.
Dans les Actes des Apôtres, un homme sage, Gamaliel, intervient. Il invite ses collègues à la prudence : « Si cette entreprise vient des hommes, elle disparaîtra ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas la détruire. »
Par ces paroles, il rappelle que l’œuvre de Dieu dépasse nos calculs. Rien ni personne ne peut arrêter ce que Dieu a commencé. Même si parfois le mal semble gagner, Dieu poursuit son chemin patiemment et sûrement.
Dans l’Évangile de Jean, Jésus nourrit une foule immense avec cinq pains et deux poissons.
Un geste qui dépasse toute attente humaine. Avec très peu, Dieu fait beaucoup. Avec presque rien, Jésus nourrit des milliers de personnes. Ce signe annonce que Dieu veut prendre soin de toute notre vie : Il voit nos besoins, Il entend notre faim, Il comble nos attentes.
Mais plus encore que la faim matérielle, c’est la faim spirituelle que Jésus vient combler : la faim de sens, la faim de vie véritable. Jésus est Celui que Dieu a envoyé pour nous nourrir de Sa parole, de Son amour, de Sa vie.
Frères et sœurs, apprenons aujourd’hui à faire confiance à l’œuvre de Dieu, même si elle semble petite ou fragile à nos yeux.
Apprenons à Lui offrir ce que nous avons, même si cela paraît dérisoire. Il saura, Lui, en faire une surabondance de vie.
« Seigneur, multiplie en nous la foi, l’espérance et la charité ! »