Chronique sportive du samedi 10 mai 2025

Chronique du 10 mai 2025

Des supporters

Bon lent, mal lent les championnats togolais de football de la première et deuxième division quittent sûrement leurs phases matutinales vers les phases vespérales. Et dans ce système, chaque acteur est prêt à faire feu de tout bois pour s’agripper à une position confortable qui pourrait les empêcher de descendre en division inférieure. Malheureusement certaines personnes addictes de l’alcool et du tabac tentent de briser l’élan poursuivi par certains clubs. Une fois bourrés, ces fanatiques adoptent un comportement digne des gens de l’ère précambrienne. Seuls les habitants de cette époque antique peuvent vouloir empêcher un entraineur et des professionnels de media de faire l’interview d’après-match. Seuls des gens avec une mentalité des australopithèques peuvent venir suivre un match de football en étant ivres et puant de l’alcool et de surcroit de l’éthanol ou du sodabi.

Ce qui est plus aberrant ce sont des gens qui n’investissent aucun rond dans l’évolution du club. Nommément nous parlons des détracteurs du coach Samuel Ekoué Galley de l’Etoile Filante. Ce coach a subi deux fois de suite sous nos yeux les réactions d’animosité et d’incivilité des badauds sur le terrain d’Agaza à Abové et sur le stade omnisport de Lomé. C’était lors de la 19è et 20è journées du championnat togolais de football de première division. Ces « hors la loi » sportifs pensent qu’a s’en prendre au coach leur soif sera étanchée.

Une responsabilité partagée ?

Bien vrai que nous dénonçons avec la dernière rigueur le manque de civilité de certains fanatiques envers soit les entraineurs, soit les présidents de clubs soit les joueurs. Cependant à pousser plus loin la réflexion on se rend à l’évidence qu’une part de responsabilité revient à l’organisateur des championnats. C’est lors de la séance d’interview d’après match que ces fanatiques trouvent l’occasion de se purger. Si l’organisateur qui n’est autre que la fédération togolaise de football (FTF) arrivait à prévoir un espace aménagé pour les séances d’interview, il n’y aurait pas de l’anarchie.

Des erreurs à éviter

Pour qu’il y ait un match plaisant il faut un bon arbitrage. Ce métier exaltant et studieux à la fois mérite d’être exécuté avec minutie. Toujours sur le terrain d’Agaza à Abové où les Scorpions Noirs de Tokoin recevaient la JCA pour le compte de la deuxième division, nous avions remarqué deux manquements au niveau du quatuor qui a dirigé cette rencontre. Dans le jeu nous avons constaté à plusieurs reprises une petite défaillance au niveau du premier assistant. Lui qui était trop souvent en retard à s’aligner avec la ligne défensive de son camp (JCA). De notre position sur ce terrain cet officiel arrive trop souvent en retard à se positionner ce qui fait que des positions d’hors jeu lui échappaient.

L’autre fait constaté sur ce match est qu’au moment de la pause tout le banc de l’équipe visiteuse (JCA) n’est pas rentré dans les vestiaires. Il y en a qui sont restés sur le terrain et parmi eux des remplaçants qui profitaient pour s’échauffer.

De la nécessité de se recycler

Nous n’allons pas passer sous silence le manque de professionnalisme et l’erreur monumentale du coach de la JCA, Golou Koffi Dodji. C’est inconcevable et inadmissible qu’un entraineur refuse de faire une interview à la fin d’une rencontre quel que soit le résultat du match, sous prétexte qu’il y a un journaliste (extrait)

Sieur Agolou Dodji continue en demandant au confrère s’il connait son travail (extrait)

Nous pensons qu’il y a une confusion totale dans la réaction du sieur Agolou. Si le journaliste ne connait pas son travail comme il le prétend, c’est bien clair et certain que lui-même ne maitrise pas non plus les rouages du rôle d’entraineur qu’il joue. En effet, un entraineur qui maitrise son sujet et connait son travail ne doit en aucun cas refuser de faire une interview à la fin d’un match quand les journalistes sont présents et n’attendent que lui. Il lui suffirait juste d’esquiver la ou les questions que ce journaliste lui poserait. Nous pensons que le sieur Agolou se raviserait à l’avenir.

Qui a bu boira

Parlons à présent du championnat de football de la troisième division. En principe aujourd’hui même les clubs de la troisième division devraient rentrer dans l’arène pour le compte de la saison 2024-2025. Mais comme d’habitude, comme à l’accoutumée, le coup d’envoi est reporté sur le 24 mai à venir. Selon la FTF ce sont les présidents des clubs engagés qui ont demandé un report à travers une requête. Le motif principal est qu’il leur faut encore un peu de temps pour régler quelques détails surtout administratifs.

L’homme de la rue est bien habitué aux multiples reports du démarrage des championnats de football du Togo. Ainsi, ce report de la D3 ne fait ni chaud ni froid à l’homme de la rue.

Espérons quand même que la fédération arrive un jour à se départir de ce virus du report.

Et comme on parle, on pense qu’on est contre. Assagissons-nous plutôt pour un lendemain meilleur du football togolais car l’homme sage c’est bien celui-la qui sait construire sa propre maison avec les pierres que les autres lu jettent.

A bon entendeur, salut !!!

Donatien ZIGGAH

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