Homélie du 17 Mai, samedi de la 4e semaine du temps pascal
Frères et sœurs,
Dans la première lecture, nous voyons Paul et Barnabé prêcher avec ferveur à Antioche. Une foule nombreuse veut entendre la Parole de Dieu. Mais face à ce succès, la jalousie surgit, les persécutions commencent. Et pourtant, les apôtres ne se découragent pas : ils annoncent l’Évangile aux païens, et la mission continue avec joie.
Pourquoi une telle force ? Parce qu’ils savent que Dieu est avec eux, que l’Esprit Saint les guide.
Dans l’Évangile, Jésus dit à ses disciples : « Qui m’a vu a vu le Père. »
Et il ajoute : « Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. »
Frères et sœurs, cette parole est un trésor : en Jésus, Dieu se rend visible. Il n’est plus loin ni caché. Il se donne à voir, à toucher, à écouter. Quand nous regardons Jésus dans l’Évangile, nous voyons le cœur du Père : un cœur qui pardonne, qui relève, qui sert.
Et il va plus loin : il nous associe à son œuvre.
Si nous croyons en lui, nous serons, nous aussi, des instruments de son amour. Même dans l’opposition, comme Paul et Barnabé, nous pourrons témoigner avec joie, parce que c’est le Christ qui agit à travers nous.
Alors aujourd’hui, demandons cette grâce : « Seigneur, montre-nous le Père. »
Et Jésus nous répond : « Me regarder, c’est le voir. Me suivre, c’est le révéler. »
Amen.