Les portes des églises de notre cœur ne sont pas fermées
L’avènement de la pandémie au coronavirus a complètement chamboulé nos habitudes de vie. Plus encore, elle a limité le rassemblement de tous les croyants pour la messe et l’expression collective de leur foi en Dieu. Même si depuis un moment les autorités gouvernementales ont permis à certains lieux de cultes de s’ouvrir tout en respectant les mesures barrières, nombre de chrétiens continuent de végéter dans une dormance spirituelle sans précédent. On croirait pendant un moment que le monde s’était arrêté.
Certains chrétiens ont manifestement décidé d’arrêter de prier, de suivre les préceptes de la Sainte Bible, et même les dogmes de l’église sous prétexte de la pandémie au coronavirus. Les jours se suivent et se ressemblent depuis un moment. Le jour du Seigneur, le dimanche, n’est plus d’actualité. Les bonnes œuvres ont drastiquement régressé, les braquages par ici, les suicides et les meurtres ont pris le dessus. Le comportement des chrétiens de nos jours est semblable à ceux des scribes et des pharisiens que la parole de Dieu traite d’hypocrites (Matthieu, 23 : 27). Plus personne ne veut s’arrêter un moment pour se recueillir, pour méditer la parole de Dieu dans son cœur ou dans les familles, qui se trouvent être notre première église (Philémon 1, 2).
Notre foi en Dieu est avant tout basée sur notre fidélité à remplir et exécuter le message contenu dans sa parole. Ceci ne dépend ni du cadre qui nous sert de lieu de culte, ni de la situation qui prévaut. Chaque jour qui passe qu’il soit en période de crise ou de bonheur est un jour de moins dans notre séjour sur terre, il nous rapproche du jugement, c’est pourquoi notre comportement doit s’inscrire dans une logique de faire croître le Christ en nous et le faire connaître aux autres à travers nos comportements. Ne permettons pas aux péripéties de la vie de nous détourner de l’objectif ultime du chrétien dans la société qui est d’être « le levain de la communauté ».
Si nous sommes le temple de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en nous (1 Corinthien 3, 16) alors en quoi est-ce que la fermeture de l’église nous empêcherait-elle de prier ?
