Lina Mensah, met en lumière les femmes togolaises
Jeune femme catholique engagée et très active, elle met en exergue les femmes de tous les secteurs d’activités, à travers le viseur son appareil photo tenu délicatement. Elle allume son projecteur sur la femme dans tout son être.
Qui est-elle ?
Âgée de 27 ans, génie de la Photographie et étudiante en sciences de l’Éducation à l’Institut Supérieur Don Bosco(ISDB) Lina Ayaba Florence Mensah plus connu sous le nom de Lina Mensah est l’unique fille de Yaovi Jean Baptiste Mensah et Mawulawè Suzanne Attiogbé.
Très tôt, elle s’intéresse aux études et entre en maternelle à 2 ans. Elle obtint son baccalauréat série D à 18 ans au lycée Notre Dame de la Trinité à Hédzranawoé.
Sa passion
De parents, photographes, Lina s’adonne tout naturellement à cette passion qu’elle allie avec études depuis le Lycée pour gagner un peu d’argent de poche. Après l’obtention de son Baccalauréat, elle consacre de plus en plus du temps à la photographie de mode et se tourne de plus en plus vers le photo-reportage.
Sa plus grande découverte
Pour Lina Ayaba Florence, prendre des femmes sur leurs lieux de travail en photos est venu d’une manière anodine : « Momo kankua et moi faisions des photos de rue et nous avons remarqué à quel point les femmes d’hier et d’aujourd’hui se battent pour avoir leur pain quotidien. Ceci nous a particulièrement émus. Et il fallait donc mettre un coup de projecteur sur ces femmes battantes dans le but de marquer l’histoire et d’inspirer les jeunes filles. Le projet a été donc lancé et nous avons fait la première exposition à l’Institut Supérieur Don Bosco du 10 au 11 mars dernier. »
Une première dans le monde professionnel
Cette exposition est intitulée « NYONU XXI », Femme de 2021 et a lieu du 10 au 11 mars 2021 pour célébrer la journée internationale des droits des femmes. Lina a voulu dresser le tableau de la représentativité des femmes dans la société togolaise.
Lina Mensah revendique fondamentalement tout ce qui fait du bien sans impacter négativement les autres. C’est ce qu’est effectivement la liberté des enfants de Dieu. Et la femme ne devrait pas être une charge ou un fardeau pour personne. En situation de handicap, ou pas, tant qu’on aura la vie et un soupçon de foi, il faut rependre des ondes positives autour de nous.