Sainte Julie, l’intrépidité de la foi
Sainte Julie naquit à Carthage en Afrique du Nord. Elle aurait vécu entre le quatrième et le cinquième siècle.
Elle fut vendue à un marchand syrien appelé Eusèbe. Lors d’un voyage en Gaule, leur navire fit escale en corse, près d’un village appelé Nonza. C’est là que la vierge Julie souffrit son martyre. A leur arrivée en Corse, Eusèbe prit part à une fête païenne qui était en cours. Le chef du village lui demanda de faire venir Julie pour qu’elle offre un sacrifice aux dieux qu’ils célébraient, celui-ci refusa, fut enivré et s’endormit.
Julie passa sa vie à jeûner et prier, elle refusa de céder et déclara : « Ma liberté, c’est de servir le Christ que j’adore chaque jour dans toute la pureté de mon âme ». L’on la passa à tabac et la crucifia. Même durant sa souffrance, elle confessa sa foi en ces termes : « Je confesse celui qui par amour pour moi a enduré le supplice de la flagellation. Car si mon Seigneur a été couronné d’épines à cause de moi, et a été suspendu à l’arbre de la croix, pourquoi refuserais-je de me laisser tirer les cheveux pour la confession de ma foi, afin de mériter de cueillir la palme du martyre ? ».
Sainte Julie de Corse est célébrée le 22 mai par l’Eglise catholique.