Antoine le Grand, père de la vie monastique

Antoine, le Grand naît en 231 dans une riche famille chrétienne en Egypte. C’est un saint que l’Eglise catholique célèbre le 17 janvier.

A dix-huit ans, il perd ses parents et se retrouve seul avec sa sœur cadette dont l’éducation lui incombe. Amoureux de la Parole de Dieu, Antoine offre ses biens aux pauvres, confie sa sœur à une communauté de « vierges consacrées » et se retire dans un village voisin pour y vivre seul. Ainsi commence sa vie d’ermite. Un ermite ou anachorète ou encore ascète est celui qui par piété se livre à des exercices physiques et spirituels. Il fréquente d’autres ermites dont il admire les vertus.

Pour mieux-vivre sa relation avec Dieu, et ne pas être perturbé par ses proches et amis, il se retire le plus loin possible dans les montagnes, les déserts, les forts abandonnés ou des grottes. Dans ces lieux, le diable le tentait souvent, comme il le fit au Christ, en essayant de le séduire avec les biens de ce monde. A chaque fois, Antoine triomphait de lui. Antoine est connu pour la qualité de ses enseignements, ses conseils et le don de guérison qu’il a reçu de Dieu. De nombreuses personnes imitent son mode de vie et se regroupent en communautés, nomment le plus âgé comme responsable, mais prennent pour guide spirituel Antoine. Ce sont les premiers monastères. Ses disciples lui rendaient visite dans ses lieux de retrait, où il priait et travaillait, pour avoir de ses conseils. Il les invitait à la renonciation des biens de ce monde, à la piété et à la prière.

Antoine le Grand, encore appelé Antoine l’Ermite, Antoine d’Egypte ou Antoine du désert, meurt en 356 dans les montagnes où il s’est retiré. Il y est enterré par deux de ses disciples qui étaient avec lui pour le servir à cause de son âge avancé. Ceux-ci n’ont jamais révélé le lieu de l’inhumation, conformément au désir de leur guide spirituel.