Les fondamentaux pour bien accueillir l’étranger

L’appel visant à <<accueillir l’étranger>> par le biais de la protection, de l’hospitalité et d’honorer l’hôte ou les fidèles d’autres confessions religieuses avec respect et sur un pied d’égalité, est profondément enraciné dans toutes les grandes religions.

Servir l’étranger ou l’hôte inconnu est semblable à la visite du Maître en notre demeure. Ce service du bien doit recouvrir les qualités de tolérance, de non discrimination, d’inclusion et d’empathie pour la souffrance des autres, reflétant le rôle central que joue la compassion et la miséricorde dans nos communautés religieuses.

Le monde compte aujourd’hui des dizaines de millions de migrants. Nos croyances exigent que nous nous rappelions que nous sommes tous des passagers sur cette terre, cheminant ensemble dans l’espoir. De ce fait, il  faut porter secours à ceux qui sont dans le besoin. La vie étant très courte. Il ne faut pas s’en cacher pour perdre nos repères d’hospitalité légendaire et d’acceptation du <<masque>> que l’Homme représente pour lui-même. Ni être indifférent, insouciant à celui qui nous est étranger. Puisqu’il peut créer la différence dans notre vie demain.

Même si l’on s’accorde à dire qu’être différent n’est ni une bonne, ni une mauvaise chose. Il faut que nous soyons assez courageux et forts pour prendre l’immigrant comme une partie de nous-même, en lui portant assistance et en lui faisant confiance en toute circonstance.

Mais, cette croyance ne doit pas être aveugle car favorisant la méfiance, tromperie et l’erreur dans nos vies.

Pour que nous ne perdons pas à ce combat de bien être de l’autre, nous devons faire bon usage du temps que nous passons avec nos semblables. Parallèlement le temps nous enseigne la valeur du partage dans la vie. C’est pourquoi, quand on trouve quelque chose, on donne aux autres, en ne mangeant pas seul.

C’est dans cette familiarité que naissent avec l’étranger, les plus grandes amitiés et les plus fortes haines. Formant ainsi, une famille, qui reste la plus petite entité ou cellule par laquelle la paix règne dans le monde.