Gaudete religion week
La joie est un état d’esprit. Ce sentiment de bonheur, de plénitude que nous éprouvons quand l’un de nos désirs ou besoins est satisfait, se doit d’être célébré tous les jours que Dieu fait, et, non en une semaine. Car chaque jour est une fête tant que le Maître nous prête vie.
Quoi de plus normal que tout croyant soit en joie, de bonne humeur pour sa vie. Même si nous ne vivons pas les mêmes réalités et que le malheur des uns fait le bonheur des autres.
A cet effet, notre vie se déroule comme les fesses d’une poule. Un jour, c’est les œufs. Un autre, c’est la diarrhée. On voit très aisément qu’elle est une course de fond dans laquelle on se lance à cœur joie sans bousculer nos concurrents lorsque nous faisons les tours de piste.
Être en joie tout le temps ou donner de la joie aux autres n’est pas une messe à faire dans la mesure où il faut se débarrasser de la jalousie, de l’envie, du gain facile et s’éloigner des sectes exotériques.
Aussi, il faut recourir à la patience et l’espérance qui sont deux piliers essentiels sur lesquels se pose la foi chrétienne. Elles sont notre vraie force, celle qu’on ne corrige pas. Celle que le Maître amplifie sa résilience en son Esprit et qui est sans forces.
Puisqu’on ne peut piétiner deux fois de suite le sexe d’un aveugle. Et, que croire en soi, constitue le début de notre grande histoire vitale, promise par le Maître.
Enfin, celui qui est joyeux dans son être et de ses semblables, ne juge pas, car en le faisant, il usurpe de son droit sur les autres. Il se prive et prive les autres de liberté. Pour ainsi, devenir complexé et amère envers nos prochains. Or, être heureux, c’est entrer dans la chambre de joie de notre esprit en cessant de manger seul, en nous entraidant et en nous aimant véritablement pour qu’on dise de nous à autrui.