Flash True Love Sex n.28 :Appel de Dieu ou problème ventrologique ?

Un père de famille disait : « chez nous en Afrique, on ne croit pas à l’appel de Dieu. Quand un jeune devient prêtre, c’est pour manger ou parce que ça fait la gloire de sa famille, mais pas parce que Dieu l’appelle ».

Il est vrai que dans la société où tous profitent de tous, il est difficile de croire en la véracité de l’intention d’autrui. Par contre, il est possible de croire en la véracité de l’intention de Dieu.

Si Dieu, vue notre superficialité, est souvent contraint de passer par des choses secondaires pour nous attirer à Lui, l’expérience et la théologie nous indiquent toutefois des signes objectifs pour comprendre si on a le véritable appel de Dieu ou non. En voici un premier :

Désir de vouer sa vie à faire du bien : par exemple porter les âmes à Dieu, s’occuper des orphelins, des personnes malades ou abandonnées, former la jeunesse, etc.

Vivre pour faire du bien est « la nourriture » de l’appelé. C’est ce qui satisfait les aspirations plus profondes de son cœur. Avoir un métier qui occupe tout son temps (fonctionnaire d’état, etc.) étoufferait son désir de se dédier constamment « aux choses de Dieu ». Avoir un apostolat uniquement dans ses temps libres le soir en rentrant du service (animer un groupe de prière, etc.), calmerait sa soif de faire du bien mais il sentirait la nostalgie de ne pas vivre que pour ça. Une telle personne qui désire être « tout à tous » est nécessairement appelée à la vie consacrée ou au sacerdoce ministériel car ces états de vie ont été inventés par Dieu dans ce but.

P. Stanislas, Chevalier de la Charité, disait : « Moi, je suis prêtre vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures, c’est ma mission, c’est mon service pour les gens. C’est pour cela que je m’oublie complètement ».

Chevaliers de la Charité

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