Tirer le meilleur de tous

La médiocrité et la facilité sont les maîtres maux qui minent nos communautés aujourd’hui. L’incompétence devient un critère de promotion du genre humain. Tant l’on se complaît à faire du sale aux autres que notre autodiscipline et notre dignité prennent un coup. La recherche de nos intérêts personnels est devenue un instrument pour crever les yeux de nos semblables au lieu de tirer le meilleur d’eux.

Ce type de comportement nous confère le titre d’un débiteur au sol, à qui, on demande de rembourser un crédit avant de remonter son mur de dettes. Cet état de fait ne nous procure guère une meilleure santé mentale parce que nous vivons dans une société malade et suspecte à la quête du meilleur dans tous les domaines de notre vie.

Tout porte à croire que le capital occupe une place importante dans notre monde moderne dans lequel nous vivons faisant l’objet de toutes les convoitises et reléguant l’homme au second plan. Pourtant notre vie a une valeur inestimable au-delà du pouvoir de l’argent tant qu’on accorde de la valeur à celle d’autrui. Il suffit simplement de trouver la meilleure alchimie en perdant pied sept (07) fois, huit (08) fois debout pour savoir que le secret de notre bonheur s’exprime en l’alignement de nos idées, dires et actions. Puisque la plus petite des actions vaut mieux que la plus grande des intentions.

Ainsi, en croyant que celui qui roule une grosse caisse est sans problème, est un leurre, un short de friperie pour lequel on doit faire une distinction car il faut toujours croire la moitié de ce qu’on voit en lui. Mais rien de ce qui est muet chez lui. Nous ne sommes peut-être pas aussi riche, aisé comme ceux-là qui baignent dans l’opulence. Etant donné que la hâche qui découpe la noix de palme n’obtient pas d’huile dans la vie. Pendant ce temps dans la cuisine, les pilons dorment bonnement en produisant du bon foufou instamment.

Cela veut dire qu’on peut beau travailler comme un fou mais ne pas avoir le rendement escompté. En ce sens que nos mains salies par le travail aient l’odeur de la dignité conduisant au vrai bonheur, qui, vient du Maître ou de notre créateur.

La richesse est une chance pour nous tous. Tâchons vivre joyeusement dans la gêne comme dans l’abondance car certaines réalités de la vie ne se partagent pas. Même si cela nous est incompréhensible surtout quand la faucheuse frappe des serviteurs du Maître en pleine mission pour son royaume. Dans cette situation, il faut être prêt à tout moment pour répondre à l’appel du Maître et de faire le bien partout et pour tous. Prouvant que seul le bien peut faire du bien afin que le mal n’ait jamais le dernier mot.

In fine, pour tirer le meilleur en nous tous, il faut qu’on se mette dans la peau d’un roi. Un chef qui prend des décisions sages, plus justes sans émotion, ni précipitation est un roi qui n’a pas de pieds pour marcher en arrière qu’ils prennent des décisions difficiles qui font souvent mal aux uns et du bien aux autres.

La peur de se tromper est la porte qui les enferme dans le palais de la médiocrité. Révélant leur notoriété comme un poison subtile qui flatte la méchanceté tout en cassant nos codes caractères.

La pire dans tout ceci, est que, quand ils ne rendent pas de jugement, leur peuple les conspue copieusement. Or, le meilleur qu’ils dégagent leur donne de l’importance plus que jamais visible dans nos sociétés dans la mesure où ils apportent la paix à leur peuple.Nous sommes donc des souverains qui, au moment de s’asseoir sur notre trône, nous reconnaissons l’utilité de nos fesses sur le siège royal outre notre sceptre.

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