VirgoMotivation: L’art d’être parent

Nombreux sommes nous à être géniteurs sans avoir le temps pour nos enfants. Tant nous sommes tellement pris par nos activités quotidiennes que nous ne réfléchissons guère à l’orientation qu’on peut donner à leur vie. Certains des parents sachant le rôle qui leur est dévolu par le Ciel sur terre, s’efforcent d’agir en conséquence, mais ils se laissent distraire par les contraintes professionnelles et sociétales de la vie.

Dès lors, nos enfants sont livrés à eux-mêmes et ne savent plus à quel Saint se vouer. Relever ce défi d’apprendre l’obéissance à notre enfant pour qu’il nous prenne comme modèle de vie, est impératif. Ce qui entraîne un rapport de force entre nous et notre enfant de trois (03) à dix-sept (17) ans, et on dirait que c’est toujours lui qui l’emporte.

Et, quand nous lui disons de faire ce qu’il ne veut pas faire, il n’en tient aucunement compte. Ou nous lui disons de ne pas faire ce que lui, veut faire, il fait un caprice. Nous nous demandons alors, si ce comportement est passager ou il suffirait d’espérer que ça lui passe en grandissant. Mais avant de voir comment faire, arrêtons-nous sur ce qui peut expliquer son comportement.

A la naissance de notre enfant, notre rôle consistait essentiellement à l’entourer de soins.

Nous lui étions dévoué corps et âme. Au moindre de ses gémissements, nous accourions, soucieux de répondre à chacun de ses besoins. Bien sûr, c’était nécessaire et tout à fait normal. Un bébé a besoin de l’attention constante de sa mère et de son père.

C’est si compliqué maintenant car il est naturel qu’après avoir bénéficié de ce traitement privilégié pendant des mois, notre môme se comporte en maître et voit en ses parents des serviteurs prêts à satisfaire tous ses moindres désirs. C’est généralement vers l’âge de deux (02) ans qu’il prend conscience de la dure réalité, que son petit << règne>> s’est écroulé.

Non seulement ses parents ne se soumettent plus à ses ordres, mais ils s’attendent à ce que lui, se soumette aux leurs. Quel réveil brutal! Certains gamins réagissent en faisant des caprices, d’autres en refusant d’obéir pour tester leurs parents.

A ce moment critique, les parents doivent assumer un nouveau rôle. Ils doivent incarner l’autorité et donner des consignes claires pour que l’enfant sache ce qu’on attend de lui. Mais que faire s’il ne tient pas compte de ces consignes ou qu’il les rejette, comme mentionné plus haut?

Pour ce faire, tenons les commandes dans la famille. Il faut que notre enfant reconnaisse que c’est à nous de diriger en asseyant notre autorité avec équilibre. Durant les décennies passées, la notion d’autorité a été sévèrement critiquée par de soi-disant spécialistes. L’un d’eux est même allé jusqu’à dire que l’autorité parentale est « contraire à la morale ».

Pourtant, un môme à qui tout est permis risque de ne pas savoir à quoi s’en tenir, de se donner tous les droits et de s’attendre à ce que ses moindres désirs soient satisfaits. Ce n’est pas en lui laissant tout faire qu’on aide un adolescent à devenir un adulte responsable.

Aussi, il faut lui imposer une discipline. Bien entendu, elle ne devrait jamais être excessive, et elle exclut la maltraitance. D’un autre côté, si la punition n’est pas bien comprise ou n’est pas appliquée, elle n’incitera pas l’ado à changer.

Soyons clair dans nos consignes. Des parents qui se contentent de demander à leur enfant d’être obéissant par des requêtes du genre:<> Ils pensent peut-être faire ainsi preuve de bonnes manières. Mais cette méthode peut donner à l’enfant l’impression que ses parents lui sont soumis et qu’il est en droit de peser le pour et le contre avant de décider s’il obéira. Ne renonçons pas à notre autorité. Soyons clair et parlons d’un ton affirmatif.

Ceci pour dire que nous devrions tenir parole. Si nous disons non, ne changeons pas d’avis. Par ailleurs, soyons solidaire avec notre conjoint (e). Si nous avons décidé d’une sanction en cas de désobéissance, appliquons-la.
Ne nous lançons pas dans des négociations où des explications interminables sur les raisons de notre décision. Les choses seront bien plus simples pour notre enfant. Et pour nous, que notre Oui soit Oui, notre Non soit Non.

Sans oublier qu’il faut que nous entourions notre adolescent de beaucoup d’amour dans tout cela car la famille n’est ni une démocratie, ni une dictature. C’est une véritable institution divine où l’enfant peut recevoir une direction pleine d’amour pour devenir un adulte responsable. La discipline, qui fait partie de son apprentissage, lui enseigne l’obéissance, lui donne le sentiment d’être aimé et le sécurise.

C’est vrai, élever un enfant est un dur métier pour nous, les parents. Mais se retenir de le reprendre quand il le mérite rend la tâche encore plus difficile. Pour la simple raison que sans discipline; l’enfant devient incontrôlable, ce qui épuise les parents et quand ces derniers ne sont pas conséquents dans la direction qu’ils donnent, cela déstabilise nos mômes.

A l’inverse, une discipline aimante, équilibrée, peut modeler la pensée et la personnalité de l’enfant. De plus, elle le sécurise à mesure qu’il devient un adulte responsable. C’est tout naturel que les parents veulent protéger leurs enfants, ce qui se comprend. Mais là encore, il faut être équilibré.

Nous ne rendons pas service à nos adolescents en les « sauvant » des conséquences de leurs erreurs ou en les défendant quand un professeur ou un autre adulte nous signale un mauvais comportement. Considérons plutôt que ces personnes comme nos alliés. Nous apprendrons ainsi à nos enfants à respecter l’autorité, notamment la nôtre.

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