Sainte Julienne de Nicomédie Vierge et Martyre († 299)

Parmi les nombreux martyrs de Nicomédie, on a toujours remarqué une illustre vierge, nommée Julienne, qui eut le bonheur insigne, malgré des parents très attachés au culte des faux dieux, d’embrasser le christianisme.

Un jeune homme de haute famille prétendit à sa main; pour se débarrasser de ses importunités, elle lui fit savoir qu’elle était chrétienne et qu’elle ne pouvait se marier qu’à un chrétien. Le jeune homme ayant averti le père de Julienne, celle-ci préféra souffrir à la maison paternelle les fouets, la prison et les fers, plutôt que d’épouser un païen. Le malheureux père abandonna alors sa fille entre les mains de son prétendant, qui était devenu préfet de la ville, et qui la fit comparaître à son tribunal.

La courageuse vierge n’eut d’oreilles ni pour les flatteries ni pour les menaces, et répondit qu’elle ne changerait point de résolution, dût-elle être brûlée vive ou dévorée par les bêtes.

Rarement la fureur d’un juge païen poursuivit une victime avec autant d’acharnement que ce préfet dénaturé. Flagellation sanglante, suspension par les cheveux pendant un temps prolongé, supplice des torches enflammées et des fers rougis au feu, Julienne souffrit tout avec un courage sublime.

Retournée en prison, elle s’y mit en prière, et le démon, sous la forme d’un ange, chercha à ébranler sa fermeté, en lui représentant des supplices plus affreux encore; mais elle invoqua le Seigneur contre le perfide tentateur, et elle entendit une voix du Ciel qui lui dit:

« Julienne, aie bon courage, Je suis avec toi. » A ces mots, elle se trouva guérie.

Le préfet, l’ayant rappelée devant son tribunal, fut émerveillé de la trouver aussi belle et en aussi bonne santé que jamais. Ne pouvant triompher d’elle, il la fit jeter dans un four embrasé; mais le feu ne put l’atteindre, et ce miracle convertit plus de cinq cents personnes. Une chaudière d’huile bouillante n’eut pas plus de succès. Julienne eut enfin la tête tranchée.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950

 

Edmond Edem Vidzro

Journaliste reporter d'images (JRI); j'allie l'écriture, à l'art du micro, à la prise de vue et à la réalisation. Je suis également promoteur d'évènements culturels et directeur de rédaction chez virgo-maria.net Je milite dans une association ou nous luttons pour la protection de l'Environnement et de la Terre notre maison commune. Je suis en outre secouriste et je fais la promotion du don de Sang.

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