Chemin de fleurs
Certaines situations pernicieuses ou propositions indécentes nous poussent à faire des choix incompris des siens. Mais dans la vie, il y a des nuages, du vent, oui; du feu de paille, de la pluie, non! Tel celui qui se targue d’un cadeau illusoire.
Et, puis, quand il y a la famine, ce n’est pas tout ce qu’on trouve, qu’on mange. C’est une évidence que l’on ne peut refuser du pain béni dans la vie. Pour preuve, une mouche qui tombe dans une marmite de miel, n’en ressorte jamais.
Alors avons-nous du miel? Mangeons en ce qu’il nous suffise; autrement, gavé, nous le vomirons.
Car, une vie est changeante. Elle vire toujours en une posture de caméléon en ce sens que notre existence ne saura être un long fleuve tranquille. Il faut assumer les responsabilités qui sont les nôtres pour exister au-delà de toutes suspiscions d’autrui.
Dans ce bas monde, certains prennent d’autres pour leur lave-glace avec des airs supérieurs. Oubliant que le laveur de leur pare-brise aux feux tricolores deviendra demain automobiliste comme eux. Et, il les dépassera même en possédant un jet privé. C’est comme ça la vie.
Le pourquoi nos parents ont le devoir de mettre en valeur leurs enfants tant les ignames de hauteur ne peuvent être appréciées qu’à travers leur tronc.
Au cas échéant, nos géniteurs constateront notre percée dans la société et n’auront que leurs yeux pour pleurer parce que le maïs qu’on embouteille fait pousser des jurons à la souris.
Notre liberté qui est la plus grande des valeurs de ce monde en dépend. Du moment où, on peut confiner et embrigader l’autre sans lui retirer son libre arbitre, qui est sa conscience, sa raison d’être car la corde ne peut ôter à l’âne sa course.
C’est avec cette liberté qu’on accède au bonheur qu’à toutes autres valeurs telles le franc CFA, l’euro et le dollar. Sans quoi, l’on tombe dans des infidélités impossibles, qui, mettent à nu notre fragilité psychique d’hommes et de femmes sur terre.
Quand on se retrouve dans ce piteux état dans la société, il faut chercher à en sortir de façon progressive étant donné que c’est petit à petit que l’oiseau fait son nid. Même si, c’est très difficile de s’en remettre, il faudrait se rappeler que l’igname pour être bien cuite de l’intérieur doit se carboniser de l’extérieur.
Ainsi, le sens du sacrifice à disparu de nos jours pour faire place aux sensations fortes pour notre confort et plaisir personnel. Ou encore pour des possessions matérielles et des richesses qui nous entraînent dans l’avarice et l’esclavage contre nos semblables.
Il faut donc aimer ce que l’on fait et faire aimer ce dont on a reçu don du Maître depuis qu’on était vivant et viable dans le sein maternel.
Il va de soi qu’aucun chemin de fleurs n’amène à la gloire car deux chemins s’offrent toujours à nous dans la vie. Primo, une voie royale, faite de facilités, de liasses sur laquelle l’on passe comme un couteau dans du beurre. Deuxio, un chemin de croix, de courage, de persévérance, semé d’embûches et de ronces.
Ce dernier est le chemin le plus sûr. Autant tout trajet à un début et une fin. Autant pour réussir tout ce parcours de combattant, il faut s’armer de patience et de crainte du Maître pour ne pas succomber aux signaux du mal. Aussi ne faut-il pas passer le temps dans l’aujourd’hui de notre quotidien pour travailler et amasser des richesses pour le Ciel?