Homélie du vendredi 11 avril 2025, 5ème Semaine de Carême : une religieuse travaillait dans un quartier difficile. Menacée, insultée, parfois même agressée, elle tenait bon. Un jour, quelqu’un lui a demandé
Frères et sœurs,
Il y a quelques années, une religieuse travaillait dans un quartier difficile. Menacée, insultée, parfois même agressée, elle tenait bon. Un jour, quelqu’un lui a demandé :
« Pourquoi tu continues ? »
Et elle a répondu simplement :
« Parce que Dieu ne m’a jamais abandonnée. »
C’est ce que vit le prophète Jérémie dans la première lecture. Il est moqué, persécuté, rejeté… même par ses proches ! Il entend : « Dénonçons-le ! » Et pourtant, il tient ferme. Pourquoi ? Parce qu’il sait :
« Le Seigneur est avec moi comme un guerrier redoutable. »
Ce n’est pas du courage humain, c’est une confiance inébranlable en Dieu. Il n’a pas la paix autour de lui, mais il a la paix en lui, car Dieu est son soutien.
Dans l’Évangile, Jésus aussi est rejeté. Les Juifs veulent le lapider. Et pourquoi ? Parce qu’il dit qu’il est Fils de Dieu. Il fait le bien, il guérit, il enseigne… mais au lieu de reconnaître la lumière, certains préfèrent rester dans l’ombre. Pourtant, Jésus ne se laisse pas enfermer. Il continue sa mission avec sérénité, parce qu’il est uni à son Père.
Et nous, frères et sœurs ?
Quand on est critiqué, incompris, rejeté… est-ce qu’on tient bon ? Est-ce qu’on garde les yeux fixés sur Dieu, comme Jérémie, comme Jésus ?
Même si tout semble s’écrouler autour de nous, une seule chose compte :
Dieu reste fidèle.
Et ça, personne ne peut nous l’enlever.
Alors, avec Jérémie, on peut chanter, même dans la tempête :
« Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. »
Diacre Armando Tcha-Sama WAKIOU, CSSp.