Le Fils sans complexe
Le Père aime le Fils et il a tout remis en sa main pour que celui qui croit en lui ait la vie éternelle. Prendre la décision de le suivre veut dire que le Maître a insufflé son esprit sans mesure en nous. Nous devenons célestes et devons témoigner de ce que nous avons vu, entendu au ciel sur terre par notre foi au Fils. Le choisir permet de porter notre croix à sa suite dans la vérité.
De ce fait, il ne faut pas être des chrétiens de dimanches et penser que rien ne pourrait nous arriver de mal en Christ. Puisque notre existence se décline en clichés tricolores tels que le noir, le rouge et le blanc. Des moments colorés comme ceux-ci, nous rappellent qu’en étant disciples du Maître, on traverse l’obscurité, les ténèbres dans la vie, parlant du noir. Ensuite, on bascule dans le feu par la coloration rouge, des instants de tous les dangers, souffrances qu’on court. Pour enfin être sous la lumière à travers le blanc, qui nous donne la paix et le bonheur, ce à quoi nous sommes prédestiné.
C’est dire qu’on est coincé dans une génération où la qualité de fidèle chrétien n’est qu’un estampillage, un mélange de « Ebo vide » et « Churchi vide ». L’amour de Dieu est juste une citation, un mensonge, la nouvelle vérité. Or, celui qui aime doit tenir un langage de vérité rien que la vérité. Ce qui demande à tout croyant du courage n’ayant d’égale que l’incomplexité. En être apôtre, c’est d’arriver à ne pas être aveuglé par le monde et ébloui par le religieux, qui n’est que pure folklore. A ne pas en oublier le spirituel qui fonde toute notre existence.
En somme, sans complexe nous faisons le choix du Fils car il est le maître qui place toute sa confiance en nous dans toute sa souveraineté. C’est lui qui, en faisant souffrir, répare; lui dont les mains, en brisant, guérissent. Des angoisses, il nous en tirera. Le mal n’atteindra plus notre âme quand nous l’écoutons en répandant en tout temps son triomphe et en tout lieu le parfum de sa connaissance.
