On y va!
On sait de quoi sera fait cette année à l’allure sinueuse. De courbes irrégulières qui nous conduiraient à des lendemains troubles. Mais, comme le Maître sait transformer ces courbes en ligne droite, il nous faut alors continuer à croire fermement à nos rêves en s’aidant à vivre par le courage de persévérer dans cette optique. Même si, un temps la force nous manque, il faudrait bien se nourrir d’actions et de voix, en niant la vie en parole ou en pensée.
N’avoir aucune crainte reste l’ultime objectif dans la mesure où notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. C’est plutôt que nous sommes puissants au-delà de toute limite. Nous ignorons que notre propre lumière, nous effraie le plus, que notre obscurité.
On s’interroge à ce propos: Qui suis-je pour être brillant, talentueux et intelligent? Mais qui sommes-nous pour ne pas l’être. Après tout, nous sommes des enfants de Dieu. Nous restreindre à vivre petit, ne nous rend pas service. Puisque nous sommes le fruit du bien et, que seul le bien peut faire du bien. Notre bonheur ne dépend pas de notre état mais de notre état d’esprit.
A cet effet, ce que nous faisons pour nous, disparaît avec nous. Or, ce que nous faisons pour les autres et le monde, reste et demeure immortel.
Ainsi, un homme n’est si grand que lorsqu’il est serviteur d’un plus petit que lui. Notre nouvelle humanité doit se décliner en cette humilité, non pas par l’orgueil, par l’argent.
Autant celui qui verse de la poussière sur les autres, autant il doit faire attention au vent sur son propre visage.
Enfin, il ne faut jamais opposer nos expériences passées à celles présentes. Cette croyance aveugle favorise souvent l’erreur dans nos vies étant donné que la vie nous apprend à faire bon usage du temps. Parallèlement le temps nous enseigne la valeur de la vie. Rappelons-nous que dans cette dernière, qu’il y ait des moments d’extrême sécheresse, c’est le cas aujourd’hui. Mais, attendons-nous à d’énorme pluie, demain. Allons-y seulement!