A la mémoire des saints
La mort n’est pas une fin en soi. C’est une autre vie qui commence. Celle par laquelle le Maître, juste et bon rassemblait les âmes qui nous sont chères.
Être fidèle à ceux-ci, ce n’est pas s’enfermer dans notre douleur. Il faut continuer de creuser leur sillon, droit et profond comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux et pour eux.
C’est aussi, vivre comme ils auraient vécu en les faisant un avec nous. Et transmettre de ce fait, leur visage, voix et message à nous autres. Alors, germera sans fin, la vie tronquée de nos disparus sur les filles, fils, frères, inconnus et autres quels qu’ils soient.