La souffrance, passage obligé pour atteindre la vraie joie

Les gouffres où l’homme tombe sont multiples. La recherche de la gloire, l’ambition, le goût du pouvoir et de l’autorité sont des plaies qui s’élargissent, des maladies rongeantes, qui, peu à peu détruisent notre personnalité. Car l’équilibre d’une vie, c’est en soi qu’il faut l’établir. Par soi, tout le reste est fragile, incertain et passager.

Dans notre vie, si nous ne passons pas par des moments de souffrances, l’on ne saurait pas, ce qu’est la joie de la résurrection. C’est un chemin de grâces par lequel on se trahit, jalouse, s’envie, l’homme se perd. Il faut faire le vide en soi, avoir la peur de soi, être absent comme dans un arbre dont il ne resterait que l’écorce. Cette absence d’âme, qui nous pousse à rechercher le bruit des honneurs, la rumeur de la notoriété. Mais ils ne sont jamais suffisants pour couvrir l’énorme grondement de ce vide intérieur. En l’espèce, mieux vaut souffrir en faisant le bien chaque jour, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal.

Nous pouvons nous sortir de cette mauvaise passe, en fixant les yeux sur le Christ. Car nul n’a d’amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime. Ainsi, le Maître nous a choisis et institués pour que nous portions du fruit, qui, demeure à jamais. Pourvu qu’on s’aime les uns les autres dans nos souffrances.

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