Charlotte Koffi de la paroisse Immaculée Conception de Nyékonakpoè remporte la deuxième édition de « Miva mia dziha »
Le Conseil de Coordination de l’Action Catholique des Jeunes (CCACJ) de la paroisse Sancta Maria Régina Pacis d’Apedokoé a organisé, la finale du concours de chant « Miva Mia Dziha », sur ladite Paroisse, ce samedi 26 août. C’était dans une ambiance électrique avec un public jeune enthousiasmé.
« Miva Mia Dziha promeut les chants de notre cantique dzifomo, ensuite dévoile les talents des solistes de la paroisse, mais particulièrement à partir de cette année, nous l’avons élargi aux autres paroisses, et même la gagnante de ce soir nous viens de la paroisse Nyekonakpoé, » a déclaré Marcelin Mokli, président CCACJ d’Apedokoé.
Pendant 2 heures d’horloge, Martiale Agboyibor, Esther Agbodji, Elisée Gnagnon, Ignace Kata, Raissa Adjima Christelle Ezin Marcelin Edjameh et Charlotte Koffi ont tenu en haleine. A la fin, le jury a retenu respectivement 1re, 2e et 3e Charlotte Koffi, Raissa Adjima et Esther Agbodji.
Pour la lauréate Charlotte Koffi Participer à ce concours m’a permis de me confronter aux autres et développer mon talent de chanteurs. Je me rappelle des entraînements à faire tous les jours, le respect du temps, les notes, et aussi quitté Nyekonakpoé pour à Apedokoe, ce n’est pas évident, mais j’ai tenu, je suis heureuse d’avoir remporté le premier pris ce soir. J’ai compris que pour réussir, il fallait travailler, ne pas se décourager, de préserver et surtout d’entretenir sa voix. Je profite de l’occasion pour inviter les jeunes aux prochaines éditions de Miva Mia Dziha à Apedokoe.
Pourquoi avoir soutenu ce projet, des jeunes de la paroisse, le Père Georges Gbafa, Curé nous éclaire sur sa motivation : « pour moi, il s’agit de pousser plus loin les jeunes. Leur permettre de développer les potentialités qu’ils ont en eux. Si l’église n’organise pas ces activités, c’est le monde qui les récupère et ce n’est pas pour de bons objectifs. Ici, ils viennent non seulement exprimer leur foi, mais ils communiquent et fraternisent. Tous ne peuvent pas travailler dans les bureaux ; ils peuvent vivre plus tard de la musique si elle est bien faite. Il y a certaines personnes qui ont la vocation de chanter et faut donner les soutenir pour faire éclore ces talents en eux. Soutenir ces jeunes, c’est leur permettre de s’épanouir dans l’église.
