Flash True Love Sex n.20 : Genre et surpopulation : comment doit raisonner le chrétien
Une différence entre la régulation des naissances opérée en Chine et celle en Occident, c’est que la Chine, en 50 ans, a avorté entre 200 à 400 millions d’enfants en utilisant la force (la politique du fils unique) tandis que les pays occidentaux en ont avorté énormément, environs 50 millions seulement aux États-Unis, mais sur une base qui apparaît volontaire, en l’insérant peu à peu dans la pratique des gens par la pression de l’entourage et la propagande, avec des expressions sournoises comme « grossesses non-désirées ou non-volontaires », « mon corps m’appartient », « le sexe sert juste pour le plaisir pas pour avoir des enfants », « le droit à l’avortement », etc. Il est vrai que la Chine a fait un pas en arrière dernièrement sur sa politique en augmentant à 3 le nombre d’enfants possibles, mais c’est toujours dans la même logique. Pression médiatique occidentale ou législative chinoise, les deux ont le même objectif : gérer le taux de population.
Tu n’avais peut-être jamais jusqu’ici compris le lien entre genre, avortement et surpopulation, mais l’Église Catholique le voyait venir de loin et, déjà en 1968, elle en indiqua les solutions. Le saint pape Paul VI écrit : « Beaucoup manifestent la crainte que la population mondiale n’augmente plus vite que les ressources à sa disposition… et grande est la tentation pour les autorités d’opposer à ce péril des mesures radicales » (n.2). « Le problème de la natalité doit être considéré, au-delà des perspectives partielles – qu’elles soient d’ordre biologique ou psychologique, démographique ou sociologique – dans la lumière d’une vision intégrale de l’homme et de sa vocation, non seulement naturelle et terrestre, mais aussi surnaturelle et éternelle » (n. 7). Quelle sainte évidence ! Six ans après, la Congrégation pour la Doctrine de la foi renchérit : « Nous savons quelle gravité peut revêtir pour certaines familles et pour certains pays le problème de la régulation des naissances : c’est pour cela que le dernier Concile, puis l’encyclique Humanae vitae, ont parlé de « paternité responsable ». Ce que nous voulons redire avec force… c’est que jamais, sous aucun prétexte, l’avortement ne peut être utilisé ni par une famille ni par l’autorité politique comme un moyen légitime de régulation des naissances. L’atteinte aux valeurs morales est toujours pour le bien commun un mal plus grand que n’importe quel inconvénient d’ordre économique ou démographique (Déclaration sur l’avortement provoqué, n. 18).
Peu importe les raisons, les convictions qui animent les mesures de l’Agenda du Genre que nous connaissons sont tout simplement contre la dignité humaine. À suivre.
Chevaliers de la Charité